Nouvelle presentation

enrussie

Alors que la présentation du blog n’avait que très peu changé depuis pres de 2 ans, le blog fait peau neuve avec une nouvelle maquette plus sobre. Des photos viendront l’étoffer par la suite. Il maintenant est possible d’utiliser un avatar pour discuter dans les commentaires. Pour cela il suffit d’enregistrer une image associée à l’e-mail que l’on utilise sur le site gravatar.com

Peter Nalitch

Peter Nalitch est un jeune chanteur Moscovite tout a fait exceptionnel. Un visage séduisant et très ouvert, une voix très étendue qui lui permet de tout chanter, un humour et un sens de l’autoderision à toute épreuve, des rythmes dansants… Bref il a tout pour plaire. Ses concerts respirent la joie et la bonne humeur et il plaît à une très large audience, aussi bien les parents que les enfants se laissent entraîner par sa musique.

Seul bémol: ses chansons en Français ne sont pas vraiment au point. peter

N’ayant pas de relations dans le business il s’est d’abord fait connaître par une video virale de ce qui reste son plus grand tube Guitar ou il chante dans « un anglais tsigane ».

Il était une fois en Russie…

Les enfants russes connaissent bien les contes françaises telles que «Le chat botté», «La Belle et le monstre», «La Cendrillon». Les contes russes populaires redigées et adaptées par Afanassiev sont déjà éditées en France. Cependant, j’ai osé à publier la traduction de l’une des ces remarquables contes. Que la manière negligeante n’effarouche point des lecteurs!
Le renard et le loup.
Jadis il vivaient un grand-père et une baba. Le grand-père dit à la baba : «Baba, cuis les pâtés et moi, je vais pêcher. Le grand-père attrapa du poisson et en menait toute la charretée. Il vit sur le chemin le renard enroulé en cercle. Le grand-père descenda de la charretée, s’approcha du renard. Lui, il ne bougeait point comme s’il était mort.
-Voilà le cadeau pour ma femme – dit le grand-père. Il l’a prit et mit dans la charretée. Lui-même, il passa devant. Et le renard trouva le temps de jetter par terre tout le poisson.
-Eh bien, baba – dit le grand-père – quel bon col que je t’aie apportée pour ta pélisse.
-où est-il?
– il est là, dans la charretée.
La baba s’est approchée de la charretée : il n’y avait ni col, ni poisson, elle se mit à jurer son mari :
-Fripon, tu as décidé de me tromper. A ces paroles le grand-père devina que le renard n’était pas mort. Il s’affligea. Mais rien à faire.
Le renard ramassa en tas tout le poisson éparpillé sur le chemin. Le loup allait  au-devant de lui.
-Bonsoir, commère.
-Bonsoir, compère.
-Donne-moi du poisson!
-Attrape-le toi-même et mange!
-Je ne sais pas le faire.
-Bah, ce n’est rien, moi, j’ai attrapé, n’est-ce pas?
-Va, compère, à la rivière, plonge ta queue dans le lavoir, du poisson s’attacherait à elle. Mais sois patient, attende longtemps sinon tu n’attraperait rien.
Le loup se dirigea vers la rivière, plongea sa queue dans le levoir. Il était hiver. Il s’asseyait toute la nuit, sa queue devint figée en glace, il essaya de se soulever, il n’en est rien.
-Voilà que de poisson j’ai attrapé, il est impossible de le sortir – pensa- t-il.
Il avait vu que les babas allaient à la rivière afin de remplir leurs seaux. À la vue du loup elles se mirent à crier : «С’est le loup, battez-le, battez-le!» Elles accoururent tout de suite et commencèrent à le battre. L’une battait d’une palanche, l’autre d’un seau. Le loup sautait vivement, arracha sa queue, courra à toutes jambes.
-Bien, commère, pense-t-il, je te rendrai la pareille.
Et le renard après avoir mangé le poisson réfléchissait à ce qu’il pourrait voler encore. Il pénétra dans une maison où les babas rôtissaient les crêpes, mais sa tête se trouva dans le cuveau avec de la pâte, il courra dehors, le loup allait à sa rencontre.
-Tu m’as apprit aux choses fort sages. On m’avait battu!
-Ah, compère, dit le renard, ton corps saigne, mais on m’avait battu le cerveau, à moi. Vois, il est émergé sur ma tête.
-C’est vrai, dit le loup, monte à moi, commère, je vais te mener.
Le renard monta à son dos, le loup le mena. Le renard bien installé dit à voix basse : «Le battu mène le sain.»
-Qu’est-ce que tu dis, commère?
-Je dis, compère que le battu mène le battu.
– C’est vrai, commère, c’est vrai.

lisa_i_volk[1]

Bon bisoux de Moscou

Les mots qui finissent en ou ont un pluriel en s sauf bijoux, choux, genoux, cailloux, hiboux, poux, joujoux. Et bien Valérie Arboireau a ajoute une nouvelle exception pour les bisoux d’amour.Les bisoux d’amour c’est une œuvre représentant sur une toile grand format les seins d’une mère. Ce sont des traces de baisers avec des rouge a levres de différentes couleurs qui servent de touche, de pixels pour former cette grande toile de générosité et d’affection .Valerie Arboireau a trouve un media approprie pour canaliser son débordement d’affection pour chacun.

Je voudrais une tribune sérieuse pour les propos optimistes.

La naissance de mon deuxième enfant a été un moment fort et j’ai voulu prolonger ce bonheur en l’allaitant.Peu à peu, mes seins ont réappris leur rôle primitif oublié: nourrir et rassurer.

Cette toile imposante loin d’être un tableau narcissique est l’image de ce débordement d’affection.
Que ces bisoux d’amour donnent de l’émotion et insufflent un vent de générosité.

La décoratrice française était a Moscou dans le cadre du festival Seasons d’automne et realisait une toile lors d’une véritable performance en public.

La génération âgée renonce obstinément à se servir d’ordinateur.

Actuellement des travailleurs âgés, par exemple, les enseignants sont placés devant un choix difficile : soit ils apprennent très rapidement à travailler au clavier de l’ordinateur, soit ils sont menacés de perdre leur emploi parce que leur qualification ne correspond guère aux besoins de la vie moderne.
Pendant la crise lorsque la concurrence s’accroit sans cesse et tant de jeunes spécialistes ne peuvent pas trouver un job, l’état de «vieux travailleurs» devient de plus en plus instable. Plusieurs d’entre eux avec de grandes difficultés rien que pour faire marcher la machine à laver. Il est très difficile de les imaginer appuyer sur les touches de l’ordinateur. Simplement ils ignorent l’ordinateur, tandis que la jeunesse ayant maîtrisé le clavier parvient à faire des réussites considérables. Il est évident que la génération mûre manqua son temps. Elle ne veux pas apprendre l’ordinateur, c’est pourquoi l’avantage des jeunes est indiscutable. Ils font le même travail en délais les plus courts et épargnent leur temps et leurs forces. Il s’agit, par exemple, des professeurs portés à l’écran de l’ordinateur portable dit notebook tout le contenu de leur cours et présentés tout cela à l’attention des étudiants. Les commentaires indispensables suivent les images et la leçon devient plus intéressante. Je ne sais pas pourquoi ça se passe parce qu’il n’y a rien d’extraordinaire même pour les âgés à maîtriser l’ordinateur.

La journee sans voiture

car

Le 22 septembre c’est la journée internationale sans voiture. Certains officiels sont priés de prendre le bus. Mais dans la jungle urbaine automobile qu’est Moscou, une journée « sans voiture » excite les esprits au point que cela pousse beaucoup à prendre le volant s’imaginant déjà seuls sur les grandes artères désertes. Si bien que les embouteillages sont plus nombreux encore qu’un jour normal.

Peut être que cette année l’imitative fonctionnera mieux, 350 autobus supplémentaires vont être mis en service et  le civisme des Moscovites devrait être au rendez vous.

La publicite sort du cadre

L’ete il fait parfois tres chaud à Moscou, et qui dit chaleur dit soif.C’est donc normal que les fabricant de boissons fraiches soient de gros annonceurs. La campagne sprite dans le metro etait assez originale. Deux affiches alternaient. L’une mal photocopiée annonçait que des voyageurs avaient fait disparaître l’affiche originale soit disant en 3D croyant qu’il s’agissait d’une vraie  bouteille de limonade, et non d’une affiche publicitaire L’autre affiche avec effet 3 D affirmait être un dispositif d’arrêt d’urgence de la soif.

La question est comment sortir du cadre alors que le principe de l’affichage consigne normalement à s’inscrire dans un cadre donne.