Andrei Mararevitch: Assez des rivages lointains

Cette chanson du leader du groupe Machina Vremini date du début des années 2000.

Paroles »Хватит о дальних берегах » Andrei Mararevitch – Assez des rivages lointains
Хватит о дальнем береге
Хватит про новый свет
Нет никакой Америки
Да и Европы нетКоль рождены на севере
Здесь нам и доживать
Будем то, что посеяно
Сами и пожинатьБудем среди людей своих
Близких искать людей
И хоронить друзей своих
И поднимать детейВ кухнях в Москве и Питере
Вновь до зари говоритьСнова хаять правителей
Снова себя хвалить
С кем там опять истерика?
Время держать ответ
Нет турецкого берега
И Африки тоже нет

А нам, бедой не наученным
Все проводив корабли
Слушать голос измученной
Странно родной земли
Тихую песню измученной
Странно родной земли

Assez de l’autre rive
Assez de la nouvelle lumière
Il n’y a pas d’Amérique
Et pas non plus d’EuropeSi on est né dans le nord
Ici on doit vivre
On aura ce qu’on aura semé
Soi-même et le récolterOn cherchera parmi nos
proches des gens
Et d’enterrer ses amis
Et élever ses enfantsDans les cuisines à Moscou et à Saint-Pétersbourg
De nouveau parler jusqu’à l’aube

Encore une fois trouver des défauts souverains
Encore une fois se vanter
Qui donc à nouveau l’hystérie?
Il est temps de répondre
Aucune côte turque
Et l’Afrique pas non plus

Et le maleur ne nous ayant rien appris
Ayant dit adieu à tous les vaisseaux
Nous devons entendre la voix d’une
terre tourmentée étrangement proche
Chanson douce de la terre étrangement proche

Machina Vremini: Les rats

Machina Vremini est un groupe Mythique des années 70 et 80. Mais aujourd’hui on est bien loin de cette époque, alors on pourrait croire que c’est juste un dinosaure et qu’il n’est plus capable de faire des chansons sur le monde actuel, et bien pas tout à fait, Andrei Makarevich nous propose cette nouvelle chanson sur les rats. Ecoutez plutôt:

paroles: Machina Vremini: Les rats
Крысы придумали мир для крыс
И для них он совсем неплох
Живи себе по крысиным законам
И будешь жить как Бог
Крысы не любят других миров,
Хотя их манит высь
Поскольку в своей норе они боги,
В других мирах их держат за крысБогу Богово, волку логово
Кораблю — волна под винтом
Кто там звонит в колокол
По ком звонит колокол
Не спеши. Ты всё узнаешь потом.Первосвященник и главный судья
Взяли меня в оборот
Один кричал «ты не любишь страну»
Второй «ты не любишь народ»
Когда оба умолкли я попросил
Ещё что-нибудь на «бис»

Я очень люблю и народ и страну
Но я не могу терпеть крыс

Богу Богово, волку логово
Кораблю — волна под винтом
Кто там звонит в колокол
По ком звонит колокол
Не спеши. Ты всё узнаешь потом.

Я раньше думал, я гость в этом мире,
И каков он — не мне решать.
Но мне меньше и меньше нравится воздух,
Которым мне предлагают дышать.
И как тут быть при таком раскладе,
Когда в любой разговор
Все чаще и чаще вплетается запах
Дерьма из крысиных нор.

Богу Богово, волку логово
Кораблю — волна под винтом
Кто там звонит в колокол
По ком звонит колокол
Не спеши. Ты всё узнаешь потом

Les rats on inventé un monde pour les rats
Et pour eux, C’est vraiment pas si mal que ça
Vis ta vie selon les lois des rats
Et tu vivra comme Dieu
Les rats n’aiment pas d’autres mondes
Bien que les hauteurs les attirent
Tant qu’ils sont dans leur trou ils sont des dieux,
Dans d’autres mondes, on les tient pour des rats quae sunt Dei Deo, et au loup le trou
Pour le navire – la vague derrière l’hélice
Qui sonne la cloche là
Pour qui sonne le glas?
Ne te précipite pas. Tu sauras tout plus tard.Le grand prêtre et le juge en chef
Ils m’ont serré la vis
L’un a crié: «Tu n’aimes pas le pays »
Le deuxième «Tu n’aime pas le peuple »
Lorsque les deux se turent, j’ai demandé
Encore une fois quelque chose pour un  « rappel »

J’aime beaucoup et les gens et le pays
Mais je ne supporte pas les rats

Pour Dieu ce qui revient à Dieu, pour le loup le trou
Pour le Navire: la vague sous le vortex
Qui sonne la cloche là
Pour qui sonne le glas?
Ne te précipite pas. Tu sauras tout plus tard.

J’avais pensais autrefois que j’étais un hôte de ce monde,
Et comment il était, ce n’était pas à moi de le décider.
Mais je n’aime de moins en moins l’air,
Qu’on me propose de respirer.
Et comment peut on être dans cette situation,
Lorsque dans n’importe quelle conversation
Tout est de plus en plus étroitement lié à l’odeur
De la merde des terriers de rat.

Pour le Dieu ce qui revient à Dieu, pour le loup le trou
Pour le Navire: la vague sous le vortex
Qui est sonne une cloche là
Pour qui sonne le glas?
Ne te précipite pas. Tu sauras tout plus tard