Pour ne pas se retrouver dépourvue lorsque la bise sera venue…

En ce moment il fait chaud à Moscou, très chaud pour une ville d’asphalte et de béton. Regardons la météo:

Et pourtant à quoi pensent les Moscovites très légèrement vêtues? à visiter des exposition de fourrures très chaudes. Encore un paradoxe de Moscou. Pour ceux que ça intéresse on peut voir le catalogue de l’exposition au frais sur internet.

Une réflexion sur « Pour ne pas se retrouver dépourvue lorsque la bise sera venue… »

  1. Ah, les fourrures, le rêve de beaucoup de femmes russes, et pas seulement d’un certain âge. Une fourrure représente une barrière, vous rapproche des sphères supérieures du pouvoirs, vous donne de l’importance.
    A l’époque actuelle, une seule fourrure est une misère pour les riches en Russie, il faut en avoir plusieurs et se pavaner dans de très belles peaux de bêtes élevées en cage, n’ayant jamais connu la liberté, parfois maltraitées.
    Qu’à cela ne tienne ! Madame veut sa fourrure et sa toque bien sûr ! Une Russe sans une toque en fourrure, hermine blanche de préférence, car le vison est devenu si ordinaire qu’il n’y a que les basses classes le portent. Il ne faut pas mélanger des torchons et des serviettes, voyons !
    Et bien, je suis contente de vivre en France et de ne pas porter de fourrure sauf artificielle. Je ne contribue donc pas à la multiplication d’élevages dans des conditions sanitaires parfois douteuses de ses pauvres bêtes.
    Et pourtant, une hermine vivante, c’est si beau. Avez-vous admiré, au moins en reproduction, « La Dame à l’hermine » de Léonardo da Vinci ?

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