Alexei Motchanov: chanson avec les Cyborgs qui défendent l’Aéroport de Donetsk

Alexei Motchanov est un pilote de course et journaliste sportif qui s’est impliqué dans les mouvement citoyens en Ukraine en 2014 et a défendu sa patrie. A peine libéré d’une détention par les séparatistes Donbass il est parti rejoindre les Cyborgs de l’aéroport de Donetsk avec lesquels il a enregistré cette chanson de Machina Vremeni.

Киборги и Мочанов спели песню в Донецком аэропорту -Алексей Мочанов – Я смысл этой жизни вижу в том (Андрей Макаревич)
Я смысл этой жизни вижу в том,
Чтоб не жалея ни души, ни тела,
Идти вперед, любить и делать дело,
Себя не оставляя на потом.
Pour moi le sens cette vie c’est
De ne ménager ni l’âme, ni le corps,
Aller de l’avant, aimer et vaquer à ses affaires,
Ne pas remettre soi-même plus tard.
Движенья постигая красоту,
Окольного пути не выбирая,
Наметив в самый край, пройти по краю,
Переступив заветную черту.
Les mouvements concevant la beauté
Ne choisissant pas de chemin détourné;
Décrivant le bord même, marchant sur le bord,
Franchissant une ligne secrète.
Не ждать конца, в часы уставив взгляд,
Тогда и на краю свободно дышишь.
И пули, что найдет тебя
Ты не услышишь,
А остальные мимо пролетят.
Ne pas attendre la fin, le regard fixé sur l’heure,
Alors sur le bord tu respires librement.
Et la balle qui te trouvera
Tu ne l’entendras pas
Et tout le reste volera à coté.
В полночной темноте увидеть свет,
И выйдти к свету, как выходят к цели.
Все виражи минуя на пределе
При этом веря, что предела нет.
Dans l’obscurité de minuit voir la lumière,
Et sortir vers la lumière comme pour aller au but.
Tous les virages en passant la limite
Dans le même temps croire, qu’il n’y a pas de limite.
Не презирать, не спорить, а простить
Всех тех, кто на тебя рукой махнули.
На каждого из нас у смерти есть по пуле,
Так стоит ли об этом говорить…
Ne pas mépriser, ne pas discuter, mais pardonner à
Tous ceux qui ont désespéré de toi.
Sur chacun d’entre nous, il y a une mort par balle,
Cela vaut-il la peine d’en parler …
Не ждать конца, в часы уставив взгляд,
Тогда и на краю свободно дышишь.
И пули, что найдет тебя
Ты не услышишь
Ne pas attendre la fin, le regard fixé sur l’heure,
Alors sur le bord tu respires librement.
Et la balle qui te trouvera
Tu ne l’entendras pas

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