Cette chanson du leader du groupe Machina Vremini date du début des années 2000.
Хватит о дальнем береге Хватит про новый свет Нет никакой Америки Да и Европы нетКоль рождены на севере Здесь нам и доживать Будем то, что посеяно Сами и пожинатьБудем среди людей своих Близких искать людей И хоронить друзей своих И поднимать детейВ кухнях в Москве и Питере Вновь до зари говоритьСнова хаять правителей Снова себя хвалить С кем там опять истерика? Время держать ответ Нет турецкого берега И Африки тоже нет А нам, бедой не наученным |
Assez de l’autre rive Assez de la nouvelle lumière Il n’y a pas d’Amérique Et pas non plus d’EuropeSi on est né dans le nord Ici on doit vivre On aura ce qu’on aura semé Soi-même et le récolterOn cherchera parmi nos proches des gens Et d’enterrer ses amis Et élever ses enfantsDans les cuisines à Moscou et à Saint-Pétersbourg De nouveau parler jusqu’à l’aube Encore une fois trouver des défauts souverains Et le maleur ne nous ayant rien appris |
Quelle chanson terrible sur le sort de la Russie actuelle et ancienne ! Depuis la nuit des temps, depuis sa création, le peuple russe a toujours souffert dans sa chair, il s’est toujours battu pour sa terre, sa patrie-Russie. Que faire maintenant, que faire encore ? Le peuple russe n’en peut plus, de ce capitalisme sauvage, de ces milliardaires incultes, de la perte des valeurs morales, mais elle est là, la terre russe, il est là, le peuple russe, et il aime toujours sa Russie fatiguée des changements inutiles, fatiguée de voir son peuple toujours dans la misère, fatiguée mais vivante, ne l’oublions pas !