L’évènement télévisuel de la semaine dernière a été sans aucun doute la diffusion de la serie culte les 17 moments du printemps tirée du roman de Julian Semenov… en couleurs!
Tres curieusement la question qui fait débat n’est pas sur l’histoire qui fait partie de la culture populaire depuis longtemps mais sur l’utilité de coloriser cette série culte. Aux etats unis la question ne se pose même pas. Une série en noir et blanc ne vaut rien commercialement car la majorité des spectateurs changent de chaines ne voulant pas gâcher leur poste couleur avec des séries noir et blanc. Mais il s’agit ici plus d’un propos moral que commercial. Quelle est l’utilité réactualiser un monument de la propagande Soviétique? La fonction morale de l’œuvre est elle la même qu’a l’époque de son tournage? Est ce bien de donner du travail aux coloristes plutôt qu’aux auteurs et au acteurs d’aujourd’hui?
La question ne s’arrête pas a savoir si c’est utile ou inutile il s’agit aussi de savoir quelle couleur choisir. Et sur quoi baser son choix car après tout la mémoire se trompe elle réinterprète les souvenirs. Certains choix de couleurs sont discutables et ont donne lieu a plusieurs recolorisations.
J’ai vu cette série en noir et blanc, remarquable! Quant à V. Tihonov il est tout simplement admirable. Je ne sais pas si la couleur ajoute quelques chose de plus, personnellement je trouve que le noir et blanc convient d’avantage au thème.
le noir et blanc parle plus à l’imaginaire
La récolorisation et la fréquence de sa diffusion
provoquent vraiment des sentiments mêlés.
La chose pareille se passe chaque année
quand on lance « L’ironie du sort » à la veille du
Nouvel an. D’ailleurs, c’est tout à fait
un autre histoire.
Overdose de films et séries soviétiques sur la guerre. Qu’ils colorisent ce qu’ils veulent, on n’est heureusement pas obligés de se taper ça une énième fois!
Chaqun a son opinion à ce que je vois.
Les film et les séries soviétique sur la guerre sont pour la plupart d’une très grande qualité, en plus il s’agit d’une page de l’histoire du peuple russe extremement douloureuse et elle ne peut et ne doit être oubliée.
L’avenir appartient à ceux qui ont la mémoire longue.
Ceci étant, personne n’est contraint de regarder les films de guerre.