Le jardin miraculeux de juin

Le juin est venu avec sa senteur épicée des herbes de prés. La verdure est tellement fraiche que l’oeil se réjouit. Les trèfles étant les plantes mellifiques attirent des abeilles et des bourdons. Sans hâte ils s’y posent et les explorent soigneusement. Ayant fait leur travail, chargés de leurs poids précieux, très lentement d’après le bombardier gros stratégique ils volent d’une fleur à l’autre. La présence de l’homme à la pelle ne les troublent point. Le pie au côte blanc s’est atteri à côté, a jetté un coup d’oeil rapide autour de lui, tourné sa tête – la créature curieuse, – s’est envolé ailleurs…
Les soucis de datcha sont toujours agréables, s’il n’y a en pas trop. Il n’y a pas de meilleur moyen de se détendre après de longs journées de travail. En bêchant la terre, aux chants des rossignols, soudain, on commence à comprendre que cette simple occupation soit beaucoup plus naturelle et sage que ce que tu faisais à son travail dans la ville. Les muscles affaiblis de la vie urbaine retrouvent de nouvelles forces…
L’été promet d’être violemment chaud et celui est heureux dont le jardin est ombragé. Heureusement c’est cela. Deux noix de chaque côtés de la façade de la datcha ont répandues leurs couronnes en protegeant la véranda vitreé contre le soleil. Il y a une espace sombre au-dessous des branches. Et à l’après-midi quand toute la vie semble expirée et même le moindre coup de vent ne romp pas l’immobilité de l’air chauffé, seule cette place vous sauve des rayons cruels.
Les brins de raisin ont tressé étroitement la véranda, les petites grappes de baies ont déjà apparu, vers la fin du mois de septembre elles mûriront, mais le goût sera pas très bon. L’essentiel est que les lianes donnent de l’ombre…
Les fougères plantées dans le jardin à l’ombre des arbres éblouissent de leur verdure couleur verte foncée. Ces plantes mistérieuses attirent des gardeners par leur simplicité et en même temps par leur beauté. D’après la légende mentionnée dans l’un des oeuvres de N.Gogol, la fougère fleurit quelques instants à minuit à la veille de la fête d’Ivan Koupalа (fête qu’on célèbre en Ukraine). Celui qui aura arraché la fleur et aura eu le courage de résister contre les spectres apparaissant par-ci par-là, trouvera la fortune, cela veut dire, il saura l’endroit sous la terre où repose le trésor…
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5 réflexions sur « Le jardin miraculeux de juin »

  1. Mon cher Jules,

    serait-ce trop vous demander que de vous faire relire par quelqu’un de la rédaction
    du Figaro avant de poster vos très légères annotations sur la vie moscovite.
    (c’est pure vanité si je vous écris,car je ne souhaite pas que les lecteurs de ce blog pensent que tous les Français vivant à Moscou ont raté leur bac)
    Sans rancune.
    Paul.

  2. Rassurez vous Paul je n’ai pas raté mon bac. Il y a même marqué mention bien sur mon diplôme. Mais je comprend votre agacement, essayez seulement d’excuser Devon qui n’est pas francophone.

  3. Alors là toute mes excuses,Jules,j’aurais dû prendre un peu de distance.
    Vous savez ce que c’est,avec le web..

    Je tiens à féliciter Devon pour sa très honnête maitrise du Français.
    Всего удоброго.

  4. Merci Paul pour votre observation sur mon article. je tiens à vous conserver en tant qu’un garde inlassable de la pureté de la langue française.
    Sincèrement dévoué à vous, Devon.

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