Dans le contexte répressif actuel est apparu un clip mettant en scène des enfants de façon provocante.
On doit rappeler qu’au mois d’avril la danse des abeilles d’Orenbourg a donné lieu a une enquête pénale et la fermeture administrative d’un école de danse puis a Novorossiskie un groupe de jeunes filles a été emprisonné deux semaines de façon administrative pour avoir dansé dans un parc public et filmé leur danse car comme souvent dans les parc russes il y a un monuments aux morts dans le paysage.
C’est donc dans ce contexte que des médias s’interrogent sur le sens du nouveau clip de Valeria Polienko (qui a écrit pour Zveri ou Tatou). En réalité le clip n’est pas si neuf puisqu’il daterait de 2013, mais les médias biélorusses le ressortent dans le contexte actuel, certaines versions ne conservant que les passages les plus tendancieux ou montant le tout avec le défilé militaire moscovite. Toujours est il que ce clip met en scène des enfants nus qui portent des armes de guerre et s’embrassent sur les lèvres. Quant aux paroles ironisent les biélorusses, elles ont visiblement inspiré Vladimir Poutine pour son annexion de la Crimée: « On peut toujours gagner, il suffit pour cela de changer les règles du jeu » autrement dit de tricher plus ou moins ouvertement.
Мама, папа – дорогуши Хватит лить кисель нам в уши Мы живём в застрявшем лифте В неизвестном лабиринте/td> |
Maman, Papa – chouchou Ca suffit de nous verser la gelée dans les oreilles Nous vivons dans un ascenseur coincé Dans un labyrinthe inconnu |
А давай вдвоём Пленных не берём Стоп машина Вонзай анархия Ярче солнца, невероятно |
Allez tous les deux On ne va pas faire de prisonnier Arrête la voiture Fiche l’anarchie Plus lumineux que le soleil, c’est incroyable |
Если правила перевыдумать То в любой игре можно выиграть Если правила перевыдумать Всё можно выиграть |
Si on change les règles A n’importe quel jeu, on peut gagner Si on change les règles du jeu On peut tout gagner |
Тише, тише, баю-баю Колыбельную втыкаю Мы живём в застрявшем лифте В неизвестном лабиринте |
Chut, chut, bye-bye Je tiens le berceau Nous vivons dans un ascenseur coincé Dans un labyrinthe inconnu |