Страна в нищете, но год за годом Из спецмашин под охраной ментов Ведут своих жён слуги народа К лоску витрин дорогих бутиков В то время, пока продажные суки Пилят страну ради собственных благ Кипит наша кровь и сжимаются руки До боли в кулак |
Le pays est dans la misère, mais année après année Des véhicules spéciaux sous les flics Les serviteurs du peuple conduisent leurs épouses Au lustre des vitrines des boutiques de luxe Au moment où les chiennes à vendres Scient le pays pour leurs propres avantages Notre sang est en ébullition et nos mains se contractent Jusqu’à la douleur dans le poing
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Сколько можно спать? В стране нищих и уродов Голубых кровей Сколько можно ждать? Наша ярость с каждым годом Будет лишь сильней Так давай же, просыпайся Посмотри в окно Сколько можно спать? Мы терпели слишком долго Время Х пришло
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Combien peut on dormir? Dans un pays de mendiants et monstres De sang bleu Combien peut on attendre? Notre rage chaque année Devient seulement plus forte Alors, allez, réveille-toi Regarde par la fenêtre Combien peut on dormir? Nous avons trop longtemps souffert Le temps X est venu
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Сколько можно молчать?
Весь город стоит, мы заперты в пробках
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Combien de temps peut-on se taire?
La ville entière est bloquée, nous sommes enfermés dans un embouteillage
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Сколько можно спать? В стране нищих и уродов Голубых кровей Сколько можно ждать? Наша ярость с каждым годом Будет лишь сильней Так давай же, просыпайся Посмотри в окно Сколько можно спать? Мы терпели слишком долго Время Х пришло |
Combien peut on dormir? Dans un pays de mendiants et monstres De sang bleu Combien peut on attendre? Notre rage chaque année Devient seulement plus forte Alors, allez, réveille-toi Regarde par la fenêtre Combien peut on dormir? Nous avons trop longtemps souffert Le temps X est venu |
Marrant, j’ai vraiment l’impression en écoutant et en regardant Louna, d’un vrai décalage de 20/30 ans entre la Russie et l’Occident. Elle fait (et apparemment avec succès), le même type de chansons que celles qui avaient cours à la fin des années 80.
Bon, je me trompe peut-être, je n’écoute plus depuis longtemps la scène rock française qui, si elle existe encore, est peut-être restée sur ces petits cris de révolte contre le « système ».