A l’arrivée de la crise le commerce des rues s’est précipitamment déployé dans la ville. Il y a une cause pour cela : certains entreprises, usines, ont été fermés ou, à l’heure actuelle, sont sous la menace de la fermeture L’armée de chômeurs s’est augmentée et maintenant mêmes de jeunes gens démissionnés sont forcés de s’occuper de la vente. L’ouverture d’un propre bisiness exige des efforts surhumains. Il faut signer trop de documents, certificats, passer un immence nombre de fonctionnaires.Vers la fin tout désir de commencer le business s’évanouit. Mais les citoyens ont trouvé une issue sûre – vendre n’importe quoi. Et les marchandes des rues, d’habitude femmes déjà âgées, coiffées de foulards de laine et vêtues de trois couches de vêtements, si elles vendent en hiver, proposent aux acheteurs les fruits de la recolte receuillis pendant la saison d’été.Ils s’assoient sur les bancs le long des routes. Devant les comptoirs improvisés construits d’ordinaire de boîtes de carton, elles attendent patiemment les acheteurs en contemplant le torrent de voitures. Après s’être istallées dans les places les plus animées, elles vendent tout : du percil, de la pomme de terre, de l’ail, des conserves préparées à domicile. Des gens reviennent du travail et achètent volontiers ce qu’ils veulent. Heureusement que ce commerce soit autorisé malgré l’absence des conditions convenables à vendre.Le bénéfice est trop minuscule afin de gagner leurs vies, mais il complète leurs pensions des retraitées. L’utilité de leur activité pour la ville est évidente. Leur production est de très bonne qualité et les prix très souvent sont plus bas que ceux dans les supermarchés. Tout de même ces vieilles femmes et vieillards ne sont pas assurés et défendus comme il faut. Mais ils ne se désespèrent et survivent. La ville les remercie.
début mars le commerce des fleurs était très abondant dans la rue et le 8 mars les prix étaient très élevés.
Je ne sais pas si le houblon est une fleur de mars…Mais, pour le biz…
Il serait intéressant de dire pourquoi elles s’installent le long des routes, ces « babouchkas », que j’aime beaucoup. La qualité des produits est excellente en effet, normal, les fruits et légumes proviennent de leurs jardins, et en plus c’est « Bio », la plupart n’utilise aucun pesticide, trop coûteux pour elles.
@ Christophe, l’Humulus lupulus fleurit en été et ce sont les inflorescences femelles qui sont utilisées pour parfumer la bière. Mais par contre la bière se se consomme bien en mars.
@Ratatouille, comme on peut s’en douter ce n’est pas par plaisir que l’on installe son stand dans ces conditions, c’est par nécessité. Sinon je suis d’accord que l’on peut trouver de la très bonne qualité, en revanche il faut faire attention que les produits ne soient pas exposés dans un endroit trop pollué ou plein de poussière, les bords de route ce n’est pas triste.
merci
Ce n’est pas par hasard qu’elles s’installent près des routes animées. Là, la probabilité de vendre quelque chose s’accroît. Quelle conclusion profonde!
Je connais fort bien la situation des retraités en Russie, qu’ils font un petit commerce pour survivre est une évidence même, là n’est pas la question. Si les babouchkas s’installent le long des routes…, c’est qu’elles ne peuvent pas vendre sur les marchés, monopolisés par les ressortissants des ex-républiques soviétiques du sud, et cela ne date pas d’aujourd’hui, quoique…dans le passé on pouvais les voir sur les marchés ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
Puisque le volume de leur vente est bien reduit ainsi que leurs forces et leurs habilités, et c’est à cause de leurs âges, elles se seraient senties incommodes sur les marchés. Vous savez bien que les terrains de commerce coûtent cher. Mais si l’objet de leur commerce est des herbes curatifs, qui ne les épuise pas pendant le jour, ou quelque chose de pareil, alors je suis d’accord. Les marchés sont monopolisés, plutôt des certains domaines. De l’autre côté, qui se chargerait de livrer du Sud des legumes, fruits exotiques, et pas seulement exotiques? Le temps d’autrefois, à l’époque sovietique, en hiver nous ne pouvions pas acheter même du percil. Maintenant, à chaque angle d’une rue sont étalées, par exemple, des oranges. Il y a 15 ans nous ne le voyions pas.
L’approvisionnement des grandes villes par les républiques du sud est une chose naturelle, seulement entre l’approvisionnement et la « main mise » sur les marchés il y a une sacré différence. Autrefois, sur les marchés municipaux on pouvait voir les russes,les arméniens, les géorgiens, les ukrainiens etc. Aujourd’hui…?
A l’époque soviétique on pouvait acheter sur le marché central à Moscou, tout ce qu’on voulait, y compris « ntitchié moloko », comme on dit, les tarifs pratiqués n’étaient pas à la porté de toutes les bourses, certes! Et puis il existaient les magasins « Bérioska », réservés aux étrangers et diplomates (une véritable insulte envers le peuple!), alors que les magasins d’état étaient plutôt vides! C’était une autre époque.
Vraiment, la tarte « Ptichié moloco » autrement dit « Lait d’oiseau » était de très bon goût ainsi que les bonbons de même nom. Mais tous les gamins adoraient le plus du lait condensé. Évidemment le corps grandissant exigeait quelque chose qu’il y avait dans ce produit.
Mais, en fait, l’expression « ptitchié moloko » s’emploie pour désigner les choses introuvables (désolée, j’ai fait quelques fautes de frappes), sinon je suis d’accord avec vous les bonbons sont très bons.
Au contraire, vous m’apprenez à la langue parlée vivante. Merci pour votre commentaire.