Youri Tcherkachine: Automne

Youri Tcherkanine est un guitariste Ukrainien né en 1961, ses chanson sont ce que l’on appelle de la chanson d’auteur ou de barde. Cette chanson n’a rien de très original, on y retrouve les themes de la nostalgie, de la fuite du temps face à la brieveté des quelques beaux instants de l’automne.

Paroles –  Youri Cherkachine: Automne
Снова осень в наш город пришла,
Расстелила из листьев ковер,
И с собою она принесла
Позабытый наш разговор.В нашем парке аллея пуста.
Дым костров среди голых ветвей.
И не будет уже никогда
Мне бабьим летом теплей.

Припев:
Осень, тебя никак не обойти.
Осень, коль ты пришла, не уходи.
Осень нас снова встретиться просит.
Осень, осень, осень.

Посижу на скамейке один,
Вспомню каждую встречу с тобой.
Не беги от меня, погоди.
Мой каприз запоздалый, постой!

Только это, наверно, судьба.
Ждать всю жизнь от тебя новостей.
И не будет уже никогда
Мне бабьим летом теплей…

Припев:
Осень, тебя никак не обойти.
Осень, коль ты пришла, не уходи.
Осень нас снова встретиться просит.
Осень, осень, осень.

L’automne est encore revenu dans notre ville,
Des feuilles il a étendu un tapis,
Et il a emporté avec lui
Notre conversation oubliée.Dans notre parc, l’allée est vide.
La fumée de feux entre les branches.
Et rien ne me sera plus jamais plus chaleureux
Que l’été indien.

Refrain:
Automne, on ne peut pas t’éviter.
Automne, si tu es venu ne repars pas.
L’autumn nous demande de nous revoir.
Automne, automne, automne.

Je resterai un peu assi sur un banc tout seul,
Je me rappelerai chacun de nos rendez vous.
Ne t’enfuis pas, attends.
Mon caprice se prolonge, attends!

Seulement ça, c’est probablement le destin.
Attendre toute la vie de tes nouvelles.
Et rien ne me sera plus jamais plus chaleureux
Que l’été indien…

Refrain:

Automne, on ne peut pas t’éviter.
Automne, si tu es venu ne repars pas.
L’autumn nous demande de nous revoir.
Automne, automne, automne.

Une réflexion sur « Youri Tcherkachine: Automne »

  1. Elle n’est peut-être pas originale comme toutes les chansons sur les amours manqués mais elle me rappelle un poème de Pierre Reverdy (si je ne me trompe pas sur l’auteur) de deux fantômes assis sur un banc par une soirée d’automne. Curieusement, en écoutant cette chanson, j’ai lié aussitôt cette image aux paroles. Comme quoi, cette chanson est aussi ordinaire comme l’est notre vie au quotidien, avec ses misères mais aussi les moments fugitifs de beauté qui accroche le regard.

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