Cette chanson est l’une des plus récentes de Youri Chevtchouk, c’est également l’une des plus entendue, elle est en ce moment numéro 7 des charts. Bien sûr elle est utilisée par l’opposition citoyenne qui demande plus de liberté dans la vie publique. Mais son sens n’est pas uniquement et explicitement politique. Et chacun peut y lire ce qu’il veut.
Тошно душе среди равнодушных стен, Холод-клише, сумерки перемен. Они за столом поют что-то про свой уют В сытую ночь к черному дню… Серая ночь, в окнах дымит рассвет, Солнце взойдет, а может быть больше нет. Ночь без любви, пусты между людьми мосты, Нет ничего, есть только ты… Свобода, свобода, так много, так мало, Ты нам рассказала какого мы рода. Ни жизни, ни смерти, ни лжи, не сдаешься, Как небо под сердцем в тоске моей бьешься… Темный подъезд, еще одного ко дну, Боль на полу, капля за каплей в нас В этой ночи она – рваная та страна Сгребает золу остывающих глаз… Серая речь в темном больном окне, Сдаться и лечь, в серую ночь во мне, Нет не могу, прости, в мертвую жизнь врасти, Нет, не она в этой горсти… Свобода, свобода, так много, так мало, Ты нам рассказала какого мы рода. Ни жизни, ни смерти, ни лжи, не сдаешься, Как небо под сердцем в тоске моей бьешься… |
Au millieu des murs indifférents le spleen dans l’âme, Clichés froids, le crépuscule des changement. A table on chante quelque chose sur votre confort Dans la nuit rassasiée du jour noir … La nuit grise, l’aube fume aux fenêtres Le soleil se lèvera, ou peut-être qu’il ne le fera plus. Nuit Sans amour, entre les gens les ponts sont vides, Il n’y a rien, juste toi … Liberté, liberté, tellement et tellement peu Tu nous dit de quelle espèce nous sommes. Tu ne désarmes ni devant la vie, ni devant la mort,ni devant les mensonges, Comme le ciel sous le cœur tu te bats dans mon spleen… L’escalier sombre, encore un au fond, La douleur sur le sol, goutte à goutte en nous Dans cette nuit, elle est ce pays déchiré qui fait des tas cendres des yeux refroidissant… Discours gris foncé dans la sombre fenêtre malade, Capituler et se coucher dans la nuit grise en moi Non je ne peux pas, excuse-moi, m’ennraciner dans une vie morte, Non, elle n’est pas dans cette main … Liberté, liberté, tellement et tellement peu Tu nous dit de quelle espèce nous sommes. Tu ne désarmes ni devant la vie, ni devant la mort,ni devant les mensonges, Comme le ciel sous le cœur tu te bats dans mon spleen… |