Les Cavaliers noirs

L’hiver arrive bientôt, les cavaliers de l’obscurité viennent chercher certains. Écoutons donc la poésie de nos hommes de pouvoir.

 

Владислав Юрьевич с Вадимом Самойловым : Черные всадники
Время угрюмое, кончились праздники,
Мир и покой, мир и покой.
Ломятся в дверь, это черные всадники,
Это за мной, это за мной.
Поздно, не скрыться, не стоит в смятении
Дуть на свечу.
Выйду, ни звуком не выдам волнения,
Не закричу.
Пусть меня гонят сквозь город простуженный
И через мост.
Прямо туда, где метелью разбуженный
Une époque maussade, les fêtes sont terminées,
La paix et la tranquillité, la paix et la tranquillité.
On enfonce la porte, ce sont des cavaliers noirs
C’est pour moi, c’est pour moi.
C’est trop tard pour se cacher, pas la peine de s’affoler
Souffler sur la bougie.
Je sors, sans faire de bruit, sans émotion,
Je ne pousse pas le moindre cri.
Qu’ils me poursuivent à travers la ville refroidie
Et de l’autre côté du pont.
Là-bas, là où le blizzard s’est réveillé
Старый погост.
Буду бежать без оглядки, без отдыха,
Только быстрей, только быстрей.
Слыша в аккордах морозного воздуха
Топот коней, топот коней.
В прошлом останутся домики, садики,
Миф тишины, миф тишины.
Белые улицы, черные всадники,
Зимние сны, зимние сны.
Un vieux cimetière.
Je vais courir sans regarder en arrière, sans m’arrêter,
Seulement plus vite, seulement plus vite.
L’air glacé s’entend dans les accords
Le bruit de pas des chevaux, le bruit de pas des chevaux.
Les petites maisons, les petits jardins restent dans le passé,
Le mythe du silence, le mythe du silence.
Des rues blanches, des cavaliers noirs
Des rêves d’hiver, des rêves d’hiver