Vassia Oblomov: la cadence des fenêtres

La musique est tirée du film « douhless » qui lui même est tiré d’un roman du même nom, sur le film je ne ferai pas de commentaire aujourd’hui, il s’agit du parcours d’un jeune banquier très superficiel qui se rend compte que sa vie vouée à la superficialité toute Moscovite est somme toute très superficielle. La chanson d’Oblomov figure également sur son album sorti à l’automne: la stabilité. Merci à Joel Bastenaire pour ses corrections.

Вася Обломов – Ритмы окон (feat. Паша Чехов)
Мы ходим по широким и узким улицам,
Спускаемся в подземные переходы,
И есть ощущение, что мы часть какой-то большой недоигранной коды.
Мы кажемся себе теми, кем хотим казаться,
Иногда мы считаем, что легче уехать,
А потом – что нужно было остаться.
Мы считаем себя умнее всех, кто был когда-то до нас.
По количеству средств к существованию
Возводим друг друга в отдельный класс.
Большинство из нас считает себя умнее большинства
И постоянно друг с другом о чем-то спорит.
Это похоже на моду, которая была всегда.
Так волнуется песок на дне моря.Мы ритмы окон, в которых нет стекол
Мы ритмы улиц, которые не проснулись

И всю жизнь мы хотели изменить мир к лучшему.
Кто-то писал об этом в книгах, кто-то в стихах.
Непонятное чувство безразличия появляется на борту самолета летящего в облаках.
Нам скучно жить, и от этого тоже много проблем:
Занимаемся не тем чем хотим, чувствуемся себя частью выдуманных систем,
Любовь превращается в привычку и обязательство,
Остается безразличие, которое морально можно не считать предательством.
В суете будних дней мы как герои кино, суть которого в том,
Что толи время изменило людей, толи люди изменили его…

Мы ритмы окон, в которых нет стекол
Мы ритмы улиц, которые не проснулись

Nous marchons dans des rues étroites et larges,
Nous descendons dans des passages souterrains,
Et on a le sentiment que nous faisons partie d’un grand code qui n’a pas joué sa partie.
On se prend pour qui on voudrait être
Parfois, nous pensons qu’il est plus facile de partir
Et puis, après qu’il fallait rester.
On se considère plus intelligent que tous ceux qui ont été là  avant nous.
En fonction de la quantité des moyens de subsistance
Nous érigeons les uns dans des catégories distinctes des autres.
La plupart d’entre nous se considère comme plus intelligent que la majorité
Et nous passons notre temps à nous disputer à propos de tout et rien.
Ça ressemble à une mode qui a toujours été là.
Ainsi se meut le sable au fond de la mer.Nous sommes le rythme des fenêtres qui n’ont pas de vitre
Nous sommes le rythme des rues qui ne sont pas réveillées

Et toute notre vie nous voudrions changer le monde pour le mieux.
L’un aura écrit là dessus dans ses livres, un autre dans ses vers.
Un étrange sentiment d’indifférence vient à bord d’un avion volant dans les nuages.
On s’ennuie dans la vie, c’est source de nombreux problèmes :
Occupés à des choses dont nous ne voulons pas, nous nous sentons faire partie de systèmes insensés
L’amour devient une habitude et une obligation,
Reste l’indifférence qui peut du point de vue moral ne pas sembler trahison.
Dans l’agitation des jours de semaine nous sommes comme un héros de cinéma, dont la raison d’être est
Que soit l’époque a changé les gens soit les gens l’ont changée …

Nous sommes le rythme des fenêtres qui n’ont pas de vitre
Nous sommes le rythme des rues qui ne sont pas réveillées