Meilleures photos de Russie

Chaque année se déroule un concours de photographies à l’échelle de la Russie ouvert à tous de 7 à 77 ans, et meme plus puisque la photographe la plus agée avait 89 ans (pour une photo de haute montagne!). C’est donc une très grande diversité qui est représentée, meme s’il s’agit d’un seul et meme pays. C’est donc un site web et une exposition de très beaux tirages qui voyage à travers la Russie. Jusqu’au 11 mars à Moscou au centre d’art contemporain Vinzavod puis dans différentes villes. Les photos sont classées selon plusieurs thématiques : la nature, l’architecture, les gens, les évènements et le style.

Alors pourquoi se déplacer près de la gare de Koursk, dans une friche industrielle pas ragoutante et  payer 4 euros au milieu d’une foule compacte lorsque l’on peut très bien regarder l’exposition confortablement chez soi dans son salon? C’est la raison meme d’une exposition physique de photographies, voir leur disposition physique dans un lieu donné. Voir les réactions des autres spectateurs, voir où se forment des attroupements, où l’on discute, où l’on se souvient de quelque chose, comparer les titres russe et anglais (parfois une photo a un titre et sens difféerent selon la langue) et puis surtout se deplacer et voier physiquement le véritable luxe du XXIieme siecle.
Si l’exposition 2010 avait montré les fumées et les incendies qui ravageaient la Russie, l’exposition 2011 au titre des  catastrophes rappelle des incendies mais également des  catastrophes aériennes et fluviale. Les débris de l’avion qui transportait l’équipe de hockey de Yaroslav flotant dans la riviere, les victimes du naufrage du Bulgaria sur la Volga, les deux photos se jouxtant nous rappellent les défits que la Russie contemporaine doit encore relever.

Zemfira -Promenade

Zemfira est simplement la plus grande artiste Russe contemporaine, elle se produira mi-mars à la Cigale à Paris, n’hesitez pas à aller la voir. En attendant, une petite chanson:

Я держу тебя за руку
И все раскрывается
Успокой меня заново
Мне ужасно нравится
Как ты выглядишь в этой нелепой шапочке…Предлагаю не прятать
И уж точно не прятаться
Если верить киношникам
Мы загружены в матрицу
Фонари зажигаются
Я держу тебя за руку!Случайно падали звезды
В мои пустые карманы
И оставляли надежды!!!
Мои колени замерзли
Ты был счастливый и пьяный
И что-то важное между…

Я держу тебя за руку
Чтобы вдруг не похитили
В переулках скрываются
На волгах вредители
Телефонные будки
В них согреемся может быть
Это грустная сага
Никогда не закончится
Мне не надо и надо
И мое одиночество
Я не драматизирую
Я держу тебя за руку…

Случайно падали звезды
В мои пустые карманы
И оставляли надежды!!!
Мои колени замерзли
Ты был счастливый и пьяный
И что-то важное между…

Нарочно падали звезды
В мои пустые карманы
И оставляли надежды!!!
Мои колени замерзли
Ты был счастливый и пьяный
И что-то важное между…

Je te tiens par la main
Et tout se révèle
Calme moi à nouveau
Ça me plait terriblement
La tête que tu as avec ce chapeau ridicule …Je suggère de ne pas cacher
Et surtout de ne pas se cacher
A en croire les cinéastes
Nous sommes chargés dans la matrice
Les lampadaires s’allument
Je te tiens par la main!Des étoiles sont tombées accidentellement
Dans mes poches vides
Et renoncer à l’espoir!
Mes genoux se sont gelés
Tu étais heureux et ivre
Et quelque chose d’important entre …

Je te tiens par la main
Pour ne pas être soudainement enlevée
Dans les ruelles se cachent
Des parasites en Volga
Des cabines téléphoniques
Dedans on s’y réchauffe peut être
C’est une triste saga
Ne finira jamais
Je n’ai pas besoin et besoin
Et ma solitude
Je ne dramatise pas
Je te tiens la main …

Des Étoiles sont tombées par hasard
Dans mes poches vides
Et renoncer à l’espoir!
Mes genoux se sont gelés
Tu étais heureux et ivre
Et quelque chose d’important entre …

Des étoiles sont tombées exprès
Dans mes poches vides
Et laissaient de l’espoir
Mes genoux se sont gelés
Tu étais heureux et ivre
Et quelque chose d’important entre …

La Joconde à Moscou

La Joconde est deja venue a Moscou à l’été 1974 sur la route du Japon. Evidemment le tableau dans l’URSS brejnevienne avait fait sensation. Depuis les Russes n’ont plus de difficulté à venir au Musée du Louvre l’admirer. C’est devenu ce que c’est sur l’essentiel de la planete une icone de la civilisation occidentale. On la croise partout, dans les interieur sous la forme de reproduction de plus ou moins grande qualité, et bien sur elle fait la couverture de livres, de magazines, de publicités, elle s’affiche dans les rues sur n’importe quel arret de bus par exemple. Cette semaine j’ai pu photographier ce specimen dans la rue.
Par contre on ne voit pas encore de reproductions du double de la Joconde qui n’a été révélé que très récement.

La planete a travers les yeux de Russes

En ces premiers jours véritablement printaniers Moscou accueille la seconde édition de l’exposition « le monde a travers les yeux de Russes« , comme son nom l’indique clairement le concept est très simple: on affiche des photos de la nature peu importe d’où sur terre pourvu que ce soit un citoyen Russe qui ait appuyé sur le déclencheur.  Alors personnellement en ce qui me concerne je n’ai pas bien apprécié la différence, mais pour les organisateurs de l’exposition le passeport du photographe fait tout l’intérêt des photographies. J’irai même jusqu’à dire que des photos de Français, d’américains, de japonnais peuvent ressemble fortement aux œuvres exposées. Il doit s’agir d’un complexe d’inferiorite des Moscovites par rapport au reste du monde, sinon pourquoi choisir un tel thème?

L’an dernier un des photographe n’était autre que le président de la Fédération de Russie, Dmitri Anatolievitch Medvedev, on peut encore voir les photos d’ailleurs sur internet.

Toujours est il que l’exposition est visible près de la place Pouchkine en plein air sur le boulevard Tverskoi jusqu’au 30 juin (derrière la tente de lutte contre l’obésité des jeunes russes).

Vous cherchez un cadeau mirculeux?

Si d’aventure vous cherchez un cadeau qui soit a la fois individuel, à la fois beau et utile, ancien et contemporain, surprenant et merveilleux… cette publicité du métro vous indique le cadeau tout trouvé…. une icône. Alors vous me demanderez à quoi ça peut bien servir une icône? La réponse est bien sur, sur leur site web. Une icône sert à apporter le bonheur et le miracle dans votre famille et la protéger des problèmes du monde moderne.

Connaissez vous Alexandre Zabara?

En matière de photographie la Russie possède une grande créativité, je vais ouvrir une nouvelle rubrique sur les photographes russe et indiquer leur sites web pour que vous puissiez aller à leur découverte.

D’abord signalons le site photosight qui sur lequel de très nombreux photographes postent régulièrement des images. Pour les photographes de mariage le site Mywed est aussi très fourni.

A Moscou de nombreuses galeries proposent des expositions de photographies, principalement au printemps au moment de la Biénale de la photo. On peut citer comme lieux consacrés à la photo:  La Maison de la photographie, le centre des frères Lumière, le centre photo

Aujourd’hui regardons le travail d’ Alexandre Zabara, son travail sur la danse, le mouvement, et l’abstraction dans la foret valent le détour.

L’homme invisible

Ekaterinbourg abrite un bien curieux monument devant la bibliothèque Belinsky. Il s’agit du premier monument à l’homme invisible. Le monument est donc lui aussi invisible. On ne peut que se féliciter car là il n’y a aucun risque qu’il dénature le paysage. Mais s’il n’y a pas de monument visible, que peut on y voir? Simplement l’inscription et les traces du monument à l’homme invisible.

L’art russe vit encore

RVB[1]Selon « Le Temps »: » Svetlana Zakharova, l’étoile du célèbre théâtre moscovite, est un de ces miracles qui n’arrivent qu’une ou deux fois par siècle.
Seuls les superlatifs peuvent décrire son art, or cela pourrait vite devenir lassant. On peut bien sûr parler de sa grâce, de ses jambes qui semblent faites d’une autre matière que les nôtres, de son pied à la cambrure irréelle, de ses bras qui parlent une langue de silence, de ses grands jetés en apesanteur, de sa finesse d’interprétation, de sa finesse en tout. Mais cela ne remplacerait jamais le fait de la voir danser. De la voir dire avec ses bras le désarroi, l’espoir que l’on sait sans objet, ou, quelques minutes plus tard, la féminité triomphante…

Svetlana Zakharova est la star du Bolchoï. Elle est aussi la danseuse étoile invitée de la Scala de Milan, et l’invitée permanente du Nouveau Théâtre national de ­Tokyo.

La danse est affaire d’humilité et de contraintes. La lumière des projecteurs, posés sur soi seule, c’est quand l’histoire se termine bien, après des années à la barre à se battre contre un corps qui ne tient pas à aller là où on veut l’amener. Mais cela ne fait pas de soi une étoile pour autant. Toutes les filles du corps de ballet le savent, celles qui sautillent alignées, avec la jambe en arabesque, dans la meute de cygnes blancs, tous identiques, tous remplaçables. Une étoile, ça ne naît pas tous les jours. Il faut plus que du talent, plus que de la souplesse, plus qu’un pied qui se cambre… De quelle matière est faite une étoile? Disons qu’on la reconnaît quand on la voit. Une présence qui attire le regard, parce qu’elle brûle plus que les autres. Une manière d’incarner un personnage, d’y consumer toute sa force, toute sa foi… Elles ne portent pas le nom d’«étoiles» pour rien, ces filles-là.

Svetlana Zakharova a abordé la danse par le folklore, à l’âge de 6 ans, avant de rejoindre la Kiev Choreographic School. Après avoir remporté la médaille d’argent du Concours international des jeunes danseurs, à Saint-Pétersbourg en 1995, elle est accueillie à l’Académie Vaganova, le vivier du Kirov. A l’âge de 17 ans, en 1996, elle intègre la compagnie du Théâtre Mariinsky où elle sera nommée étoile à peine un an plus tard. Fulgurante déjà. Filante aussi. La dure école du Kirov et particulièrement son mentor Olga Moïsseïeva lui apprennent la technique, la rigueur, la précision. Sept ans plus tard, pourtant, en 2003, elle quitte le Kirov pour le Bolchoï. Pour des raisons «personnelles», dit-elle. Un passage qui lui a permis d’arrondir ses angles, si tant est qu’il y en eut. »

Tout ça démontre que l’art russe s’est conservé aux certains points locals, tels que BolchoÏ. Quant à moi, je n’aime pas tout à fait le ballet, mais cela ne signifie rien. Il est des gens qui le comprennent.

Nouveau jeu: QUI et OU?

Les rues de Moscou sont pleines de monuments dédiés aux personnages célèbres de notre histoire. Mais les connaît on vraiment? Parfois c’est bon de se rafraîchir la mémoire. Nous allons donc jouer a un nouveau jeu. Deviner qui est sur la photo et ou il se trouve.

Notre premier personnage célèbre est une femme. Qui est elle? Une cosmonaute? une cantatrice? une cinéaste? une créatrice de mode? une dompteuse d’ours? une traductrice? une espionne? une  une poétesse? et ou se trouve cette statue?

La réponse bientôt, en attendant une chanson.