Il est probable que le prix de la bière augmente. Ce qui accablerait assez de buveurs de cette boisson excellente. Le choix des sortes de bière actuellement semble énorme. Toutes ces bières faites selon les technologies des compagnies célèbres ont trouvé les admirateurs chez nous. La qualité est admissible bien que le goût soit différent des meilleures marques mondiales. Au moins elle coûte bon marché et en attire des connaisseurs. Les gourmands habitués à savourer de la bière de haute qualité ont également leur choix mais pour le prix de deux ou trois fois de plus. Chacun a le choix comme on dit.
Combien coûtera la bière dans quelque temps? Je suis sûr que cette question décourage beaucoup d’hommes. À la fête d’ «October Fest» le demi de bière coûte en moyenne 8,5 euros. J’espère qu’on ne suivra pas l’exemple Allemand.
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Pourquoi les gentilshommes russes parlaient français?
Plusieurs fois je me suis posé cette question. Et je ne trouve pas de réponse sûre. D’un côté ils auraient suivi la mode du temps qui les obligeait à parler français. (A l’époque le français était la langue principale de diplomatie.) Alors c’est drôle. Dans le roman de Tolstoï «La guerre et la paix» très discutable du point de vue de la clarté de langue et de sveltesse de sujet, les héros parlent français entre eux. Pour quel but? Chez Tolstoï le français est bien bouffi et non naturel, privé de simplicité. D’ailleurs il y en a le même en russe. Je suis certain que les lecteurs se moquent de cet entortillage du style. Son roman est l’un des plus ennuyeux. La stylistique est terrible. À l’âge mûr je suis parvenu à lire les premières 150 pages. Et j’ai été au point de fermer le livre le plus vite possible. Les personnages vagues et troubles mal décrits, le français déplacé m’ont dégoûté. S’il y a la tâche d’écraser l’envie de lire, alors je vous le recommande.
Il était une fois en Russie…
Les enfants russes connaissent bien les contes françaises telles que «Le chat botté», «La Belle et le monstre», «La Cendrillon». Les contes russes populaires redigées et adaptées par Afanassiev sont déjà éditées en France. Cependant, j’ai osé à publier la traduction de l’une des ces remarquables contes. Que la manière negligeante n’effarouche point des lecteurs!
Le renard et le loup.
Jadis il vivaient un grand-père et une baba. Le grand-père dit à la baba : «Baba, cuis les pâtés et moi, je vais pêcher. Le grand-père attrapa du poisson et en menait toute la charretée. Il vit sur le chemin le renard enroulé en cercle. Le grand-père descenda de la charretée, s’approcha du renard. Lui, il ne bougeait point comme s’il était mort.
-Voilà le cadeau pour ma femme – dit le grand-père. Il l’a prit et mit dans la charretée. Lui-même, il passa devant. Et le renard trouva le temps de jetter par terre tout le poisson.
-Eh bien, baba – dit le grand-père – quel bon col que je t’aie apportée pour ta pélisse.
-où est-il?
– il est là, dans la charretée.
La baba s’est approchée de la charretée : il n’y avait ni col, ni poisson, elle se mit à jurer son mari :
-Fripon, tu as décidé de me tromper. A ces paroles le grand-père devina que le renard n’était pas mort. Il s’affligea. Mais rien à faire.
Le renard ramassa en tas tout le poisson éparpillé sur le chemin. Le loup allait au-devant de lui.
-Bonsoir, commère.
-Bonsoir, compère.
-Donne-moi du poisson!
-Attrape-le toi-même et mange!
-Je ne sais pas le faire.
-Bah, ce n’est rien, moi, j’ai attrapé, n’est-ce pas?
-Va, compère, à la rivière, plonge ta queue dans le lavoir, du poisson s’attacherait à elle. Mais sois patient, attende longtemps sinon tu n’attraperait rien.
Le loup se dirigea vers la rivière, plongea sa queue dans le levoir. Il était hiver. Il s’asseyait toute la nuit, sa queue devint figée en glace, il essaya de se soulever, il n’en est rien.
-Voilà que de poisson j’ai attrapé, il est impossible de le sortir – pensa- t-il.
Il avait vu que les babas allaient à la rivière afin de remplir leurs seaux. À la vue du loup elles se mirent à crier : «С’est le loup, battez-le, battez-le!» Elles accoururent tout de suite et commencèrent à le battre. L’une battait d’une palanche, l’autre d’un seau. Le loup sautait vivement, arracha sa queue, courra à toutes jambes.
-Bien, commère, pense-t-il, je te rendrai la pareille.
Et le renard après avoir mangé le poisson réfléchissait à ce qu’il pourrait voler encore. Il pénétra dans une maison où les babas rôtissaient les crêpes, mais sa tête se trouva dans le cuveau avec de la pâte, il courra dehors, le loup allait à sa rencontre.
-Tu m’as apprit aux choses fort sages. On m’avait battu!
-Ah, compère, dit le renard, ton corps saigne, mais on m’avait battu le cerveau, à moi. Vois, il est émergé sur ma tête.
-C’est vrai, dit le loup, monte à moi, commère, je vais te mener.
Le renard monta à son dos, le loup le mena. Le renard bien installé dit à voix basse : «Le battu mène le sain.»
-Qu’est-ce que tu dis, commère?
-Je dis, compère que le battu mène le battu.
– C’est vrai, commère, c’est vrai.
La génération âgée renonce obstinément à se servir d’ordinateur.
Actuellement des travailleurs âgés, par exemple, les enseignants sont placés devant un choix difficile : soit ils apprennent très rapidement à travailler au clavier de l’ordinateur, soit ils sont menacés de perdre leur emploi parce que leur qualification ne correspond guère aux besoins de la vie moderne.
Pendant la crise lorsque la concurrence s’accroit sans cesse et tant de jeunes spécialistes ne peuvent pas trouver un job, l’état de «vieux travailleurs» devient de plus en plus instable. Plusieurs d’entre eux avec de grandes difficultés rien que pour faire marcher la machine à laver. Il est très difficile de les imaginer appuyer sur les touches de l’ordinateur. Simplement ils ignorent l’ordinateur, tandis que la jeunesse ayant maîtrisé le clavier parvient à faire des réussites considérables. Il est évident que la génération mûre manqua son temps. Elle ne veux pas apprendre l’ordinateur, c’est pourquoi l’avantage des jeunes est indiscutable. Ils font le même travail en délais les plus courts et épargnent leur temps et leurs forces. Il s’agit, par exemple, des professeurs portés à l’écran de l’ordinateur portable dit notebook tout le contenu de leur cours et présentés tout cela à l’attention des étudiants. Les commentaires indispensables suivent les images et la leçon devient plus intéressante. Je ne sais pas pourquoi ça se passe parce qu’il n’y a rien d’extraordinaire même pour les âgés à maîtriser l’ordinateur.
Oh, l’amour!
D’abord lorsque je me suis mis à table d’écrire le sujet je me disposais à me moquer de ce monument naïf élevé dans l’une des rues centrales de la ville. L’ayant regardé plus fixement j’ai changé mon intention…
Ce mec en bronze symbolise un amoureux qui attend un rendez-vous avec sa copine. Le jeune homme au visage éclairé par l’amour se tient debout sous l’horloge attachée à un pilier. Un sourire sublime joue à ses lèvres, l’espoir figé au regard, les fleurs ramassées en bouquet dans la main. Viendra-t-elle ou non? Elle est déjà venue et pas seule. Il ne se passe plus qu’une minute que de jeunes filles tour à tour s’empressent de l’embrasser par épaules afin de se laisser photographier. Vraiment elles semblent heureuses. Elles y ont trouvé leur idéal romantique. En effet, avec tel brave homme elles iraient par les chemins tortueux de la vie…
J’ai entendu l’exclamation d’un gars passer à côté : Qu’elles m’embrassent et non lui et toutes à la fois. L’une des filles répondit : d’accord, mais d’abord porte des fleurs…
«L’Alliance française» ouvre ses portes.
Le centre régional de «l’Alliance française» invite ceux qui veulent apprendre le français du premier degré au niveau avancé. Les professeurs, y compris, issus des pays francophones enseignent la langue aux écouteurs à la base de nouvelles technologies. Par préférence, ce sont des écoliers de l’école à l’étude profonde de français qui visitent volontiers les cours. Pour le moment l’essor d’intérêt à étudier le français est remarquable. Non seulement des enfants, adolescents, mais des gens déjà âgés tendent à maîtriser la langue. Aux rayons des librairies commencent à apparaître la grande quantité de livres en français des auteurs classiques et modernes. Le choix devient considérable. Je pense que le français reconquiert en Russie ses positions de langue № 1 qui existaient au XIX siècle lorsque tous les nobles russes parlaient bien français. Par sa beauté le français entrouvre les portes à la civilisation ancienne à la culture distinguée.
Mes excuses aux lecteurs de ne pas avoir présenté l’image
Le jardin miraculeux de juin
Le juin est venu avec sa senteur épicée des herbes de prés. La verdure est tellement fraiche que l’oeil se réjouit. Les trèfles étant les plantes mellifiques attirent des abeilles et des bourdons. Sans hâte ils s’y posent et les explorent soigneusement. Ayant fait leur travail, chargés de leurs poids précieux, très lentement d’après le bombardier gros stratégique ils volent d’une fleur à l’autre. La présence de l’homme à la pelle ne les troublent point. Le pie au côte blanc s’est atteri à côté, a jetté un coup d’oeil rapide autour de lui, tourné sa tête – la créature curieuse, – s’est envolé ailleurs…
Les soucis de datcha sont toujours agréables, s’il n’y a en pas trop. Il n’y a pas de meilleur moyen de se détendre après de longs journées de travail. En bêchant la terre, aux chants des rossignols, soudain, on commence à comprendre que cette simple occupation soit beaucoup plus naturelle et sage que ce que tu faisais à son travail dans la ville. Les muscles affaiblis de la vie urbaine retrouvent de nouvelles forces…
L’été promet d’être violemment chaud et celui est heureux dont le jardin est ombragé. Heureusement c’est cela. Deux noix de chaque côtés de la façade de la datcha ont répandues leurs couronnes en protegeant la véranda vitreé contre le soleil. Il y a une espace sombre au-dessous des branches. Et à l’après-midi quand toute la vie semble expirée et même le moindre coup de vent ne romp pas l’immobilité de l’air chauffé, seule cette place vous sauve des rayons cruels.
Les brins de raisin ont tressé étroitement la véranda, les petites grappes de baies ont déjà apparu, vers la fin du mois de septembre elles mûriront, mais le goût sera pas très bon. L’essentiel est que les lianes donnent de l’ombre…
Les fougères plantées dans le jardin à l’ombre des arbres éblouissent de leur verdure couleur verte foncée. Ces plantes mistérieuses attirent des gardeners par leur simplicité et en même temps par leur beauté. D’après la légende mentionnée dans l’un des oeuvres de N.Gogol, la fougère fleurit quelques instants à minuit à la veille de la fête d’Ivan Koupalа (fête qu’on célèbre en Ukraine). Celui qui aura arraché la fleur et aura eu le courage de résister contre les spectres apparaissant par-ci par-là, trouvera la fortune, cela veut dire, il saura l’endroit sous la terre où repose le trésor…
Pelménis, le plat russe le plus aimé.
On attribue l’invention des pélmenis aux sages Chinois. Après la poudre et le compas, ça n’étonne aucunement. L’autre légende affirme que c’était les chasseurs aux zibelines entreprenant de longues traversées en Taïga qui ont découvert ce plat de goût excellent et facile à préparer à la fois. Son grand mérite à ce qu’on peut en manger sans dégoût trois fois par jour pendant une semaine. En plus, toute table de fête n’échappe pas à être servie de pélmenis. Il suffit de tirer 15-20 pièces congelées (pour une personne) du frigo, en jetter dans l’eau bouillante, ajouter une feuille de laurier, saler, poivrer tout à votre guise. Il n’y a rien à faire plus. La cuisson ne dure que 10-12 minutes. À l’écumoire, vous les transférez de la casserole à l’assiette. Il est interdit de les manger à l’aide de la fourchette, parce que le suc de viande que la pièce contient découlera par les trous et le bon goût disparaîtra.
Il n’y a pas de secrets à faire de la farce. En mésures environ égales on passe par l’hache-viande des morceaux coupés de viande de boeuf et celle de porc, y ajoute de la poivre et du sel, on mêle tout.
L’essentiel est de faire correctement de la pâte. J’insiste à ce que la recette conçue ci-dessous prétend être l’une des meilleures.
Donc, versons 400-450 grammes d’eau bouillie tiède dans le bocal transparent, y mettons 5 oeufs frais, mêlons soigneusement jusqu’à la formation du liquide couleur jaune pâle, salons beaucoup.
Par le tamis criblons 1,5 kg. de farine. De petites boulettes de farine retiennent et n’empêcheront pas maintenant à notre pâte d’être homogène. Versons à plusieurs reprises le contenu du bocal dans de la farine, en cas de nécessité vous pouvez ajouter encore un peu de farine si vers la fin au lieu d’être molle et sèche la pâte se montrerait trop liquide.
Par les mouvements circulaires pressez la pâte 15 minutes. Couvrez- la d’un torchon humide, mettez –la dans le frigo pour 45 minutes.
Par les mêmes mouvements circulaires continuez à presser la pâte dont la forme ressemble maintenant à la boule. N’oubliez pas d’y ajouter peu à peu de la farine pour que la pâte se fasse élastique.
La plus importante partie du travail est terminée. La pâte est prête.
Mettons de la farce deux fois passée par l’hache-viande dans la terrine, (le reste de la farce plaçons dans le frigo), y ajoutons un peu d’eau pour qu’elle devienne prèsque liquide. Prenez garde d’avoir ajouté trop d’ eau.
Vos actions suivantes seront fort facilitées si vous avez la machine à pâte, sinon il vous faut vous contenter de la frase.
Passez un morceau de pâte entre les deux rouleaux de la machine, tournez le manche jusqu’a ce que la bande de pâte plate apparaisse. Étendez-la sur la planche à cuisine. Servez-vous, ensuite, du verre à patte large aux bords minces. Mettez le verre à patte sur la bande de pâte, et par les mêmes mouvements circulaires et pressants, séparez des flans de dimensions égales, les bords aigus passent fort bien à travers la pâte.
Le reste est bien simple. Mettons une petite boule de farce au centre des flans. Rejoignons les marges fermement, après quoi rejoignons les deux extrémités des pelménis.
Avant de les faire cuire, refroidissez en dans le congélateur pour qu’ils se fassent durs. Le goût s’améliore.
Les Français apprécieront sans doute toute la finesse du goût excellent des pelménis russes.
Maintenant la saison de pelménis n’est pas ouverte. C’est plus près de l’hiver que les Russes en préparent.
La pêche urbaine.
Si vous êtes fatigué de soucis journaliers et le soir vous voulez vous détendre mais l’atmosphère étouffée des cafés d’été avec d’éternels hors d’oeuvres, des demis, et des cigarettes vous a ennuyé, alors prenez les lignes, descendez dans le quai et passez une grande heure à contempler la flotte. Ici, au moins, votre femme ne vous posera pas la question du type : «Où est l’argent?», qui pendant la crise résonne «outrageusement».
Depuis longtemps la pêche passe pour une occupation assez sûre, hors de toute politique et par conséquant aimée de plusieurs Russes.
Le temps où des esturgeons et des sterlets habitaient le fleuve en abondance et étaient accessibles par leurs prix à toutes couches de population s’est écoulé. Voilà pourquoi il ne faut pas compter sur la grande pêche. C’est le procès lui-même qui nous séduit. Le reste est le même qu’en temps d’autrefois : la ligne, la bobine, le fil, l’hameçon, le plomb d’hameçon, la flotte, les lombrics.
Pour que vous vous installiez confortablement au bord du fleuve, prenez la chaise pliante. On ne peut pas choisir longtemps la place, car tout le quai fort ensoleillé et ne garde aucun endroit ombragé. En même temps le fond de la rivière le long du quai est plat. Il n’y a ni fosses, ni remous, ce qu’aurait pu accumuler du poisson dans les places mentionnées. Essayez, quand même, d’occuper votre place hors de la portée de la musique éclatante sortant du café. Elle n’éffarouche aucunement du poisson, c’est à vous qu’elle paraîtra importune.
Ensuite, appâtez votre hameçon et lancez vos engins en avant, contemplez fixement la flotte qui se balance doucement sur la surface de l’eau. Quelquefois un coup de vent subit fait des rides, ce qui gêne d’apercevoir le moment où le poisson mord à l’hameçon…
Peu à peu les pensées confondues de la journée passée s’arrangent. La tension vous abandonne.
Le mouvement de la flotte à peine visible, c’est à cet instant qu’on tire la ligne en arrière. Ce geste-ci ne doit pas être brusque, sinon vous déchirez les lèvres d’un poisson et lui, il s’évade.
Le bout de la ligne se replie, il vous semble que vous avez attrapé au moins la brème de dimension moyenne, la résistance est tellement fort que vos mains tremblent et l’imagination s’excite. Il s’est trouvé que c’était la grémille de 150 grammes que vous tiriez si obstinément.
Les passants vous admirent et et vous bénissent pour de nouveaux exploits.
«La machine rouge» a surmonté les Américains.
L’équipe russe de hockey qui abattait avec facilité tous ses adversaires au cours des jeux anticipés du championnat du monde en Suisse a «arraché» péniblement la victoire aux Américains. C’est à l’avant-dernière minute de la troisième période que le forward russe a envoyé la rondelle victorieuse au but du gardien américain. Ce n’était pas le match spectaculaire. La lutte nerveuse et sans actions qu’ auraient pu provoquer l’enchantement des spectateurs durait tout le temps. Rappelons que le niveau professionel actuel de l’équipe américaine est beaucoup plus bas que celui de l’équipe russe. Cependant les Américains ont su imposer le jeu «visqueux» et ils dominaient pendant à peu près deux périodes. Vers la troisième période la tension s’est augmentée, deux ou trois fois le poteau a sauvé les buts de la prise, le même jeu «gluant» qui privait les Russes des leurs atouts :la rapidité et la combinaison.
Le duel russe-américain procurait toujours des surprises aux Russes. Depuis le commencement des jeux entre ces deux équipes, on peut nommer quelques matchs importants où les Russes avaient eu le dessous.
De fait, les Américains sont les adversaires plus incommodes que les Canadiens. Il est difficile de jouer avec les Canadiens, mais on sait à quoi s’attendre. Les Américains sont toujours imprévisibles.