Jenia Lubich: Ce que tu veux

Voici un nouveau titre de Jenia Lubich en anglais. C’est toujours de la musique électronique en collaboration avec Neon Lights.

Jenia Lubich -WHAT YOU WANT
If you want to be rich
You’ve got to be a witch
If you wanna get high
Than you should know how to fly
If you wanna be strong
You’ve got to belong to someone
If you wanna be alive
Then you should know how’s to die
 Si tu veux être riche
Tu dois être une sorcière
Si tu veux monter au ciel
Tu dois savoir voler
Si tu veux être fort
Tu dois appartenir à quelqu’un
Si tu veux être vivant
Alors tu dois savoir mourir
 And I know
What you want
But this world, oh this world will never be perfect
And I know what you are
But you won’t, oh you won’t ever rework it
If you wanna to get up,
You’ve got to know how to stop
If you wanna be found
Sometimes you have to kneel down on your knees
If you wanna be cool
Sometimes you have to be cruel
If you wanna feel the fire
Then you should know what’s desire
Et je sais
Ce que tu veux
Mais ce monde, oh ce monde ne sera jamais parfait
Et je sais ce que tu es
Mais tu, oh tu ne te referas pas
Si tu veux te lever il faut savoir s’arrêter
Si tu veux être trouvé
Tu dois parfois te mettre à genoux
Si tu veux être cool
Parfois il faut être cruel
Si tu veux sentir le feu
Alors tu dois savoir ce qu’est le désir
And I know
What you want
But this world, oh this world will never be perfect
And I know what you are
But you won’t, oh you won’t ever rework it for me
 Et je sais
Ce que tu veux
Mais ce monde, oh ce monde ne sera jamais parfait
Et je sais ce que tu es
Mais tu, oh tu ne te referas jamais

Jenia Lubich: Libellules dorées

Un nouveau titre de Jenia en anglais en collaboration avec Neon Lights.

Jenia Lubich: GOLDEN DRAGONFLIES
GOLDEN DRAGONFLIES
Hey, you man, I am…
Drops of the rainbow fall in
White and empty paper,
Out of skies to appear
Golden dragonflies
Rise out of my fingers,
I wouldn’t cut their wings,
Cold, as cold as ice,
I stand at the window,
There’s nothing that can
Warm me in here.
LIBELLULES D’OR
Hey, toi l’homme, je suis …
Des gouttes de l’arc en ciel qui tombent
Dans du papier blanc et vide,
Sorti du ciel pour apparaître
Libellules d’or
Sors de mes doigts,
Je ne couperais pas leurs ailes,
Froid, froid comme la glace,
Je me tiens à la fenêtre,
Il n’y a rien qui peut
Me réchauffer ici.
 Higher I get,
Sun is now closer and closer, since that
I get hurt, I get helpless,
More than words I need shelter
Inside we lie,
Somehow it makes my rhymes go wild,
And I take you as a human,
So why don’t you take me as I am?
Oh, Golden drangonflies
Turn to machines, so
Who could teach helicopters fly right?
Oh, all this paper-world is blown with the wind, so
How could I try to hide it?
Je monte plus haut,
Le soleil se rapproche de plus en plus, puisque
Je me blesse, je me retrouve sans défense,
Plus que de mots, j’ai besoin d’un refuge
A l’intérieur, nous mentons,
D’une certaine manière cela rend mes rimes plus sauvages,
Et je te prends comme un être humain,
Alors pourquoi tu ne me prends pas pour ce que je suis?
Oh, Libellules d’or
Tournez-vous vers les machines, alors
Qui pourrait apprendre aux hélicoptères à bien voler?
Oh, tout ce monde de papier est emporté par le vent, alors
Comment pourrais-je essayer de le cacher?

Jenia Lubich: L’hiver

Cette chanson de Jenia Lubish est en fait  une reprise d’un titre en anglais de Boris Grebenchikov qui figurait sur l’album Radio Silence sorti en 1988 aux états unis d’amérique.

 

WINTER ( B. G. COVER) – Автор песни – Борис Гребенщиков
Now that the summer is gone
Snow’s on the ground
I sought and I found
I know what I found is true
But the bitter gray sky
Fades into silence
Only the fire is left
And some say it’s not enough
To carry us through
Days of apple bloom white
Silver and steel
Tales of webs
Spun around a careless heart
Maintenant que l’été est parti
La neige est sur ​​le sol
J’ai cherché et j’ai trouvé
Je sais que ce que j’ai trouvé est vrai
Mais le ciel gris amer
Se fond dans le silence
Seul le feu demeure
Et certains disent que c’est pas assez
Pour nous mener à travers les
Jours des fleurs blanches
Argent et acier
Contes de toiles
Tournées autour d’un cœur insouciant
 I dream of the snow-white seagulls
Crying to show me the way
But I will stay here with you
And nothing will ever come
To tear us apart
Look into my eyes sister
No harm will come to you
Look into my eyes sister
No harm will come to you.
 Je rêve de mouettes blanches comme la neige
Pleurant pour me montrer le chemin
Mais je vais rester ici avec toi
Et rien ne viendra jamais
Nous séparer
Regarde dans les yeux, ma soeur
Aucun mal ne t’arrivera
Regarde dans les yeux, ma soeur
Aucun mal ne t’arrivera

Jenia Lubich: à un ami

En 2013, Jenia Lubich a sorti avec le collectif de musique électronique Neon lights un mini album intitulé Double Nature. Écoutons cette lettre à un ami, les paroles sont en anglais.

 

 TO A FRIEND
Darker and darker it gets, wonder, if you go or stay,
What if I turn on the lights, and we’ll know how to safe this day?
Let us recall all those times, when we were so young, so young
For how long didn’t I speak to you like this, for how long?
Oh – opening my eyes on our past, on our past,
So can you tell me why do we go so fast, oh so fast
Il fait de plus en plus sombre et je me demande, si tu vas y aller ou rester,
Et si je j’allume la lumière, et nous saurons comment assurer ce jour?
Rappelons-nous tous ces moments, quand nous étions si jeunes, si jeunes
Depuis combien de temps ne t’ai-je parlé ainsi, depuis combien de temps?
Oh – ouvrir les yeux sur notre passé, sur notre passé,
Alors peux-tu me dire pourquoi nous allons si vite, oh si vite
 When you will take your way, when you’ll take your way, make your way again
Will you think of me, think of me my friend
Even if I wouldn’t name all the reasons – you understand
Since there is nothing to hide we listen and then we tell
So many things that could change something inside you, inside me
But we remain the same, if you look closer, you will see…
Quand tu prendras ton chemin, quand tu prendras ton chemin, reprends ton chemin
Vas-tu penser à moi, pensez à moi mon ami
Même si je ne nommerai pas toutes les raisons – tu comprends
Comme il n’y a rien à cacher, nous écoutons et nous disons
Tant de choses qui pourraient changer quelque chose en toi, en moi
Mais nous restons les mêmes, si tu regardes de plus près, tu verras …

Jenia Lubich: Toute la nuit

Женя Любич – СНАПРОЛЕТ
Снова гуляем до утра,
Город в ночи – он запоет,
Пусть эта новая игра
Пела все песни напролет
И ночь, и день –
Короче, пролетает это время,
Ночь и день, а впрочем,
Просыпаешь эти темы.
Завтра не будет как вчера,
Мир позабудет все ходы,
И только аккорды знают такт,
Но перепутаны лады…
И ночь, и день –
Пророчат мне лень,
Ночь и день, а впрочем,
Пролетает это время
Знаю, ты хочешь ночью спать,
Но не увидишь длинных снов,
Ведь если проспишь ты до утра,
То не заметишь ничего,
Ночь и день,
Короче, пролетает это время,
Ночь и день, а впрочем,
Ты просыпаешь эти темы,
Ночь и день,
Короче, пророчат мне лень,
Ночь и день, а впрочем,
Пролетает это время…
Nous marchons à nouveau jusqu’au matin,
La ville, la nuit, elle chante seule,
Que ce soit un nouveau jeu
Qu’elle chante toutes les chansons d’affilé
Nuit et jour sont plus courts,
Ce temps s’envole,
Nuit et jour, d’ailleurs,
Tu rates ces thèmes.
Demain, ce ne sera pas comme hier
Le monde va oublier tous les coups,
Et seuls les accords connaissent la mesure,
Mais les tons sont embrouillés …
Nuit et jour –
On me prédit la paresse,
Nuit et jour – Du reste
Ce temps passe
Je sais que tu veux dormir la nuit,
Mais tu ne feras pas de longs rêves
Pourtant tu dormiras jusqu’au ce matin
Tu ne remarqueras rien
Nuit et jour,
bref, le temps passe,
Nuit et jour, cependant,
Tu laisseras passer ces thèmes,
Nuit et jour,
Bref, on me prédit la paresse
Nuit et jour, cependant,
Le temps s’envole …

Jenia Lubich: L’amour libre


Женя Любич – СВОБОДНАЯ ЛЮБОВЬ
Свободная любовь
Вам будоражит кровь,
И множество людей
Похоже на блядей
Ах, что-то есть что-то хорошее очень – наверное,
И можно быть правым, прогуливаясь налево,
Но я почему-то конкретного жажду ответа,
Как в этих вопросах остаться полит – корректным?
Свободная любовь –
«Какие пустяки»,
Все знают моряки,
О чем мои стихи
Свободная любовь-
L’amour libre,
И рифмы не нужны –
Vers libre,
И выбор без границ,
Такой же как у птиц…
И незачем смотреть в глаза,
И не кого корить в слезах,
Свободная любовь
Вам будоражит кровь?
L’amour libre
Vous fouette le sang,
Et la plupart des gens
Ressemblent à des putes
Oh, il y a quelque chose, une très bonne chose – probablement
Et on peut avoir raison en se promenant à gauche,
Mais je ne sais pourquoi j’ai concrètement soif d’une réponse,
Comment sur ces questions rester politiquement correct?
L’amour libre –
« Quel non-sens»,
Tout le monde connait les marins
Ce sur quoi sont mes vers
L’amour libre-
« L’amour libre »,
Et les rimes ne sont pas nécessaires –
« Vers libre »,
Et un choix sans limites
Tel qu’il est pour les oiseaux …
Et nul besoin de regarder dans les yeux,
Et personne à qui faire des reproches en larmes
L’amour libre
Vous fouette le sang?

Jenia Lubich: S’il te plait

 

Женя Любич – ПОЖАЛУЙСТА
Несколько недель
Кружится метель,
Я сбиваюсь с ног,
Глядя в потолок,Но, кажется, нельзя начать сначала,
Пожалуй, что закончен этот год,
Пожалуйста, холодными ночами
Не нарушай усталых мыслей ход

Белая пурга,
Подскажи, куда мне бежать?
Как найти слова,
А потом опять их не потерять?

Слишком далеко,
Смысла больше нет,
Остро как стекло,
Падал этот снег

Повсюду белая пропасть,
И ноты летят невпопад,
Откуда, эта неловкость,
Куда я иду наугад?

Depuis quelques semaines
Tourbillonne une tempête de neige
Je n’ai plus de jambes,
Je n’ai plus de pieds,Mais il semble qu’on ne peut pas recommencer,
Peut-être que cette année est terminée,
S’il te plaît, par les nuits froides
Ne gêne pas la marche des pensées fatiguées

Blanc blizzard
Dis-moi, où dois-je aller?
Comment trouver les mots
Et puis, ne pas les perdre de nouveau?

Trop loin,
Ça ne veut plus rien dire,
Tranchant comme le verre,
Cette neige tombait

Partout l’abîme blanc
Et les notes volent hors de propos,
D’où vient cette maladresse?
Où vais-je au hasard?

Jenia Lubich: Noir

Женя Любич – ЧЕРНОЕ
ЧЕРНОЕ
Черное – черное – черное авто,
Модное такое, черное пальто,
День какой-то черный, он сгорит дотла,
В этом черном городе лишь ночь бела

 

Черными по белому
Буквами и целыми нотами,
Будто все неточное
Стало вдруг троеточием –
Снилось мне целый век

Что-то незнакомое из темноты:
Старое и новое – одни черты,
Да, что бы это ни было, мне все равно –
Проносилось мимо черное Renault

Noir – noir – une auto noire,
La mode est comme ça, manteau noir,
Un jour noir, il est complètement brûlé,
Dans cette ville noire seule la nuit est blanche
Noir sur blanc
Avec des lettres et des notes entières
Comme si c’était imprécis
Tout à coup devenu trois petits points –
J’ai rêvé  tout un siècle
Quelque chose d’inconnu des ténèbres:
Les anciennes et les nouvelles – c’est du pareil au même
Moui, quoi qu’il en soit, je me fiche
de ce qui file près de la Renault noire

Jenia Lubich: Pas compliqué

БЕЗЗАТЕЙНО
Солнечные стекла через загоревший воздух Заслоняют светотени, я слоняюсь беззатейно,
Безлимитные полеты кружат где-то самолеты,
Эти петли – повороты, только стоп, я знаю, что это… 

А я пропала наверное
По своим ощущениям,
И я не чувствую холода
В этом каменном городе…

Явные улики ослепительные блики,
Но я щурюсь от улыбки, и как-будто на открытке
Я отправлю не по почте, не завязывая строчки
Очевидные намеки, только стоп, я знаю, что это…

Не замороченные мысли невпопад,
И я нарочно увеличиваю шаг,
А мне навстречу подмигнул аэропорт,
До бесконечности осталось …пара часов..

Les verres solaires à travers l’air bronzé
Cachent les clairs obscurs, je flâne clairement,
Les avions voltigent quelque part sans limite,
Ces virages sont des nœuds, arrêtez, je sais ce que c’est … 

Et j’ai probablement disparu
Sur leurs sentiments,
Et je ne sens pas le froid
Dans cette ville de pierre …

Preuves évidentes, aveuglants éclats de lumière
Mais je plisse les yeux de sourire, et comme sur une carte postale
Je n’envoie pas par la poste, ne liant pas les lignes Allusions évidentes, seulement stop, je sais ce que c’est …

Les pensées non embrouillées sont hors de propos,
Exprès j’allonge le pas,
Et à ma rencontre l’ aéroport faisait un clin d’oeil
Jusqu’à l’éternité ne restait plus que … quelques heures ..

Jenia Lubich: Antennes

Женя Любич – Антенны -antennes
Через день будет час,
Через час будет ночь,
Ночь разбудит нас
Через два звонка.

Адреса
электронные… голоса…
телефонные полчаса, вот -так чудеса…
Сам попал,
Кто придумал этот плен,
А мы подсели на сигнал радио – антенн…
Новый план этажей,
Есть ли здесь кто живой?
Все молчат, а я уже
На другой стороне

Почему взаперти
Я хочу зацепить
На замок? а пока
Есть гудок для рывка…

Dans un jour il sera une heure
Dans une heure ce sera la nuit,
La nuit nous réveillera
Dans deux sonneries.

Adresses
électronique … voix …
une demi-heure téléphonique, voilà les miracles …
Lui-même est tombé,
Celui qui a inventé cette captivité,
Nous nous sommes installé sur un signal radio – les antennes …

Le nouveau plan d’étage,
Est-ce qu’il  y a quelqu’un de vivant là-dedans?
Tout le monde garde le silence, et je suis déjà
De l’autre côté
Pourquoi verrouillé
Je veux accrocher
Au verrou? et tant
Qu’il y a une sonnerie pour une saccade …