Samedi soir Jenia Lubich se produit au café Arte Faq. Pour jouer un des titres phares de son répertoire elle porte une chapka et chante en anglais, russian girl, c’est de l’auto-dérision bien sûr, mais c’est surtout le regard que porte les étrangers sur la Russie. Car à l’international la Russie souffre d’un déficit d’image. Parlez avec un citoyen lambda au fond de l’Ariège, de la Hesse, ou du Kansas… on ne connait quasiment rien de la Russie sinon que c’est un grand pays, qu’il y a des ours, qu’il y a du caviar, un alcool qui s’appelle la vodka et un instrument de musique qui s’appelle la Balalaïka…. et peut être depuis l’an dernier certains savent qu’il y a un accessoire de mode très coloré mais illégal en France: La balaklava.
Cette chanson donc sur le regard que les étrangers portent sur une jolie fille russe ne pouvait être chantée qu’en anglais avec un accent russe bien de chez nous. Son humour me fait penser à certains titres d’un autre chanteur très russe: Peter Nalitch.
I am in a rush, I just have to pack my bag with cash, that flush, and it’s certain to get back to my country, didn’t know that it’s forbidden, I’m sorry… I am just a simple Russian girl, I’ve got vodka in my blood, So I dance with brown bears, And my soul is torn apart…Now you know – It is common to forget about the law, When especially you love – it’s like a tank, it can drive you mad so you can rob a bank Let me go, |
Je suis pressée, Je dois juste faire mon sac avec de l’argent, du liquide, et c’est garantit qui revendra à mon pays, Je ne savais pas que c’est interdit, je suis désolée … Je suis juste une simple fille russe, Laisse-moi partir, |