Мы обязательно встретимся, слышишь меня, прости. Там, куда я ухожу – весна. Я знаю, ты сможешь меня найти, Не оставайся одна. |
Nous allons absolument nous voir, tu m’entends, je suis désolé. Là où je vais c’est le Printemps. Je sais que tu pourras me trouver, Ne reste pas seule. |
Archives de catégorie : musique
Delphin -Ils attendent
Острою кромкой льда Горя оборванный след. Времени полынья Мой сохранит секрет. Брошусь вниз головой Сквозь лунные зеркала. Тихий собачий вой, Капает звездами мгла. Тихий собачий вой, Капает звездами мгла.О чём ты плачешь, мой герой? О чём ты льёшь слезу стальную? Настало время. Нам пора домой. Смотри на звезды, выбирай любую. Смотри на звезды, выбирай любую. Настало время. Нам пора домой. Без имени, без любви – Не было, вроде, нет. По ледяной крови Белого лебедя след. Сломанное крыло, За солнцем не улететь. Не помню, чтоб было тепло, Когда я хотел умереть. Не помню, чтоб было тепло… О чём ты плачешь, мой герой? О чём ты льёшь слезу стальную? Настало время. Нам пора домой. Смотри на звезды, выбирай любую. Смотри на звезды, выбирай любую. Настало время. Нам пора домой. |
Avec les bords tranchants de la glace Les traces du chagrin sont déchirés en lambeaux. Une éclaircie temporaire entre les glaces Je garde un secret. Me jeter la tête la première A travers la glace lunaire. Un léger hurlement chien, Les ténèbres égouttent des étoiles. Un léger hurlement chien, Les ténèbres égouttent des étoiles. Sur quoi pleures-tu, mon héros? Sur quoi verses tu une larme d’acier? Le temps est venu. Nous devons rentrer à la maison. Regarde les étoiles, choisis-en une. Regarde les étoiles, choisis-en une. Le temps est venu. Nous devons rentrer à la maison. Sans nom, Sans amour – Ce n’était pas, ou comme si. Sur un sang glacé De sang de glace Sont les traces du signe blanc. L’aile blessée, On ne doit pas s’envoler vers le soleil. Je ne me souviens pas, qu’il ait fait chaud, Quand j’ai voulu mourir. Je ne me souviens pas, qu’il ait fait chaud … Pourquoi pleures-tu, mon héros? Pourquoi verses-tu une larme d’acier? Le temps est venu. Nous devons rentrer à la maison. Regarde les étoiles, choisis-en une. Regarde les étoiles, choisis-en une. Le temps est venu. Nous devons rentrer à la maison. |
Inna Jelannaya – Bye
Pour bien commencer la semaine voilà une petite berceuse tragique interprétée par Inna Jelannaya, le clip est réalisépar le studio Drougie qui fait souvent de belles adaptations visuelles.
Ай-бай у кота колыбелька золота А у дитятки мово и получше того Ай-бай у кота и подушечка бела А у дитятки мово и белее того Ай-бай у кота и постелюшка мягка А у дитятки мово и помягче того Ай-бай у кота одеялочко тепло А у дитятки мово и теплее того Ай-бай у кота колыбелька золота А у дитятки мово и получше того аа..а |
Ai-Bye Le chat a un petit berceau d’or Et mon petit enfant a mieux Ai-Bye Le chat a un petit oreiller blanc Et mon petit enfant en a un encore plus blanc Ai-Bye le chat a un petit lit doux Et mon petit enfant en a un encore plus doux Ai-Bye le chat a un petit drap bien chaud Et mon petit enfant en a un bien plus chaud Ai-Bye Le chat a un petit berceau d’or Et mon petit enfant en a un mieux aa..a |
Ай-бай да люли хоть сегодня умри Поплачем повоем в могилу зароем |
Aie-bye da Liouli Aujourd’hui même meurs Pleurons, hurlons Enterrons dans la tombe |
Zemfira: Te sortir de la tête
выкинуть тебя из головы дождь сведет наверное с ума я не хочу я не могу ни отрезветь ни рассказать в глазах твоих чернеет боль и словом гнев не передать выкинуть тебя из головы может быть принять холодный душ скажи мне дождь зачём идёшь когда мне грустно без того моя луна поёт со мной не понимая ничеготы обещаешь мне страшную месть а я оставляю свой паспорт тебе тебе он нужнее всё равно здесь не задержусь не та звезда мне в этом городе известны все местачасы стоят я вижу знак и если что-то убивать то только так выкинуть тебя из головы |
Je veux te sortir de ma tête la pluie rend probablement fou Je ne veux pas, je ne peux pas ni me dégriser ni raconter dans tes yeux noircit la douleur Et les mots ne peuvent exprimer la colère te sortir de ma tête peut être prendre une douche froide Dis-moi pourquoi la pluie tombe Quand je suis triste sans cela Ma lune chante pour moi ne comprennant quoi que ce soitTu me promets une terrible vengeance Je te laisse mon passeport il est te sera plus utile De toutes façons je ne te retiens pas pas une étoile Dans cette ville je connais tous les coins Les heures attendent Te sortir de la tête |
Zemfira: Prouvé
Вперегонки с проводами Поезд летит к моей маме А я по своим скyчаю Я не понимаю, зачем? Шар апельсин тревожит, Он больше гореть не может И я поджигаю тамбyр Танцyю самбy И всем светло Она читает в метро Набокова, Я сижy около, веревочки связаны Маме доказано самое главное. На дне сyмасшедшей гонки В сердце самой воронки Я прячy себя yглами Я едy к маме с тобой. После моих историй, Перевернyлось море Но кто-то придyмал сyшy И стало лyчше само собой. |
A qui arrivera le premier avec les adieux Le train vole chez ma mère Et les miens me manquent Je ne comprends, à quoi bon ? La boule orange me dérange, Elle ne peut plus brûler Donc je met le feu au tambour Je danse la Samba Et tout est lumineux Elle lit Nabokov dans le métro Je je suis assise tout près, de petites ficelles liées Pour maman le plus important est prouvé. Au fond de la course folle Au cœur de l’entonnoir Je me cache dans les coins Je chez maman avec toi. Après mes histoires La mer est s’est retourné Mais quelqu’un a inventé le sushi Et s’est amélioré lui-même. |
Zemfira: Qui
В руки твои умру, В руки твои опять, Не долетевший Икар, Да, не хватило сил, Да, не туда просила, Что-нибудь кроме гитар. Кто показал тебе звезды утра? Кто научил тебя видеть ночью? Кто, если не я? Я, я всегда буду c тобой Я, я всегда буду за тебя Нет, не отпущу. Десять минут любви, Десять минут тепла, Будто какой-то пустяк, Были по тормозам, И я по твоим глазам, Видела что-то не так. Кто показал тебе звезды утра? Кто научил тебя видеть ночью? Кто, если не я? Я, я всегда буду за тобой, Я, я всегда буду за тебя, Нет, не отпущу. Там-таратайма… Сколько уже прошло, Сколько еще пройдет, Мне без тебя тяжело. Просто давай дружить, В губы давай дружить, Я буду твоим НЛО. Кто показал тебе звезды утра? Кто научил тебя видеть ночью? Кто, если не я? Я, я всегда буду за тобой, Я, я всегда буду за тебя, Нет, не отпущу. Но кто? Кто? Если не я… Я, я всегда буду за тобой, Я, я всегда буду за тебя, Нет, не отпущу. |
Je vais mourir dans tes bras, Dans tes bras encore une fois Icare qui n’a pas réussi son vol, Oui, les forces n’ont pas suffit, Oui, là bas je n’ai pas demandé, Autre chose que des guitares. Qui t’a montré les étoiles du matin? Qui t’a appris à voir la nuit? Qui si ce n’est moi? Moi, je te suivrai toujours Moi, je serai toujours pour toi Non, je ne te laisse pas partir. Dix minutes d’amour Dix minutes de chaleur Comme un rien Étaient sur les freins, Et dans tes yeux, J’ai vu que quelque chose n’allait pas. Qui t’a montré les étoiles du matin? Qui t’a appris à voir la nuit? Qui si ce n’est moi? Moi, je te suivrai toujours, Moi, je serai toujours pour toi, Non, je ne te laisse pas partir. Là bas taratayma … Combien a déjà passé, Combien d’autres vont passer, Sans toi c’est dur pour moi. Soyons juste amis, Sur les lèvres soyons amis, Je serai ton OVNI. Qui t’a montré les étoiles du matin? Qui t’a appris à voir la nuit? Qui si ce n’est moi? Moi, je te suivrai toujours, Moi, je serai toujours pour toi, Non, je te laisse pas passer. Mais qui? Qui? Si ce n’est moi … Moi, je te suivrai toujours, Moi, je serai toujours pour toi, Non, je ne te laisse pas partir. |
Le ciel sous le coeur
Nous avons vu sur ce blog ces derniers jours suffisamment de chansons de Iouri Chevtchouk issues du dernier album en date de DDT: Autrement, pour comprendre que les paroles y jouent un rôle beaucoup plus important que par le passé. Les textes sont néanmoins très obscurs et ce n’est pas ma maladroite traduction qui permet d’y voir plus clair. C’est d’ailleurs le reproche qui est le plus souvent entendu lorsque le groupe DDT est évoqué, les dernières chansons ont plus de texte que de musique. Pourtant Iouri Chevtchouki reste l’un des chanteurs les plus respecté de Russie. Tout le monde connait des chansons et chantonne à l’occasion comme L’automne (Осень), la tempête de neige ( «Метель»), loin, loin («Далеко, далеко») ou encore c’est tout («Это все»)…
La chanson sur la liberté qui est l’une des dernières chansons écrite est quant à elle l’une des chansons de ralliement de l’opposition. Mais la chanson n’est pas à proprement parler politique, la liberté humaine n’est pas synonyme de démocratie ou même de liberté politique. La chanson toute simple sur le pays natal «Родина» chantée sur la place du marais en février dernier était particulièrement pertinente, et juste.
L’album Inache a donc donné lieu à un spectacle nouveau tout à fait grandiose. Le film Le ciel sous le cœur met en scène le déroulement de ce spectacle en novembre dernier au stade Olympique de Moscou en parallèle avec sa préparation. Ce type de film « film-concert » est somme toute assez classique mais peu développé jusqu’à présent en Russie. Le film marche assez bien, la préparation permet de voir l’ampleur du travail réalisé et le cheminement de la créativité pour exprimer sentiments et des idées dans le spectacle. Les chansons sont filmés et enregistrées de façon toute professionnelle et la meilleure preuve du succès c’est que les spectateurs dans la salle de cinéma s’écrient avoir envie d’applaudir le film comme à un concert.
Même si les paroles sont souvent noires et apocalyptique Iouri Chevtchouk est plein d’espoir et de bonté, il l’expliquait d’aileurs assez bien dans une interview au courrier de Russie l’an dernier. Dernièrement les concerts du moi de mai en Sibérie ont été annulé, bien que personne dans l’administration n’ose formellement signer de sa main une interdictions, les concerts de Kemerovo, Omsk et Tyumen ont été annulé. Il faut dire qu’en 2010 le chanteur avait fait preuve d’une liberté de ton vis à vis du premier ministre que d’aucun ont qualifié d’impertinence. Et c’est probablement cela qui fait peur aux administrations locales plutôt que le contenu rock and roll obscur des chansons.
Tout le monde devrait voir ce film pour comprendre que DDT ce n’est pas de la propagande révolutionnaire, pas plus que Jésus Christ. C’est tout le contraire ce que transmettent ces chanson c’est la démocratie, le pacifisme, le désintéressement, la générosité, l’honnêteté, le patriotisme sans orgueil, une foi indéfectible dans l’amour et la bonté. En somme de la Gentillesse dans le meilleur sens du terme. Rien de nouveau bien sûr mais l’on en a toujours besoin.
Zemfira: Je t’ai cherché
Я искала тебя Годами долгими, Искала тебя Дворами тёмными, В журналах, в кино, Среди друзей, В день, когда нашла, С ума сошла. Ты совсем как во сне, Совсем как в альбомах, Где я рисовала Тебя гуашью. Дальше были звонки, Hочные больше, Слёзы, нервы, любовь И стрелки в Польше, Где, в кино, не мои Старые зазнобы, Куришь каждые пять, Мы устали оба. Ты совсем как во сне, Совсем как в альбомах, Где я рисовала Тебя гуашью. Годами долгими… Ночами темными… Годами долгими… Ты совсем как во сне, Совсем как в альбомах, Где я рисовала Тебя гуашью. Ты совсем как во сне, Совсем как в альбомах, Где я рисовала Тебя гуашью. Я искала тебя Годами долгими, Искала тебя Дворами тёмными, В журналах, в кино, Годами долгими, Искала тебя Ночами чами чами чами чами чами Чами чами чами чами чами чами Чами чами чами чами чами чами… |
J’ai été à ta recherche De longues années, Je t’ai cherché Parmi les cours obscures, Dans les magazines, au cinéma, Au milieu des amis, Le jour où je t’ai trouvé Je suis devenue folle. Tu es comme en rêve, Tout comme dans les albums, Où je te dessine à la gouache. Apres il y a eu appels Plus de nuits Les larmes, les nerfs, l’amour Et des flèches en Pologne Où, au cinéma, pas à moi Les anciens amours, Tu fumes tous les cinq minutes Nous sommes tous deux fatigués. Tu es tout à fait comme en rêve, Tout à fait comme dans les albums, Où je te dessine à la gouache. Pendant des années, longtemps … Des nuits sombres … Pendant des années, longtemps … Tu es tout à fait comme en rêve, Tout comme dans les albums, Où je te dessine à la gouache. Tu es tout à fait comme en rêve, Tout comme dans les albums, Où je te dessine à la gouache. J’ai été à ta recherche De longues années durant, Je t’ai cherché Parmi les cours obscures, Dans les magazines, au cinéma, De longues années, Je t’ai cherché Les nuits … |
DDT Le granit du nord
Только одного Хочется — дышать. Попросил не ждать Сердца своего. Северный гранит Голоден и гол, Пропасть и престол Он в себе хранит. Долго горевал, Что в себе убил, Думал — наповал Вышло — пощадил. Падаль — тишина, В пустоте звонки, Правды допьяна, Да мёртвые венки. Молитвой позови Голоса дождей, Голоса любви, Засухи моей. Верные слова Серебром во тьме, Снег на Покрова Подарила мне. |
Seul Je voudrais respirer. Ne pas attendre demande Mon cœur. Le granite du Nord Affamé et nu Le précipice et le trône Il garde en lui. Pendant longtemps il a pleuré ce qu’il a tué en lui, Il pensait – tué raide Sorti – épargné. Charogne – silence, Des sonneries dans le vide De la Vérité éthylique, Et puis des couronnes mortuaires. Appelle à la prière Voix des pluies Voix de l’Amour, Mes sécheresses. Les bons mots D’argent dans l’obscurité, Une couverture de neige Elle m’a offert. |
Ты права была — Нет другой земли, Где печаль светла, Где бы мы могли… Северный гранит Голоден и гол. Пропасть и престол, Пропасть и престол. |
Tu avais raison – Il n’y a pas d’autre terre, Où la tristesse est radieuse, Où nous pourrions … Le granite du Nord Affamé et nu. Le précipice et le trône, Le précipice et le trône. |
Припев: Долго нам дорогой этой… Долго нам идти. Наградит вопрос ответом, свет в конце пути. Пролетят любовь и слава, скроются вдали. Спит гранит остывшей лавой на краю земли. 2000 г. |
Refrain: Pour longtemps nous en avons de ce chemin … longtemps nous avons à cheminer. La question est recompensée par une réponse, la lumière est au bout du chemin. L’amour et la gloire passent vitent, ils se cachent très loin. Le granit dort refroidi devenant de la lave au bout du monde. 2000 |
DDT le conducteur
Что мне расскажет спящий проводник? Пустые, дребезжащие стаканы на столике купейном у окна, несущегося мимо станции, мелькнувшей в темноте. Мента, курящего в кулак заснеженной пустыни, точнее — глубины. Где, как нетрезвый, глупый ученик, стыдливо вывернув карманы,- мир наш пред Господом поник. Когда со мною встретится она – веселая, без грима, проявятся ли строчки на листе бумаги, что я комкал и таскал в башке своей, как в мусорной корзине, поверив благородной пантомиме – ее безмолвной красоте? Когда минуты станут длинными руками неотвратимой смерти, чем время будем мерить мы? Во что сыграем с ветром, облаками одни среди зимы? среди зимы? |
Que me raconte le conducteur endormi? Des verres vides qui tremblent Sur la table du compartiment près de la fenêtre, les gares passées ayant apparu furtivement dans l’obscurité. Les flics fumants dans le poing Les déserts eneigés plus précisément – les profondeurs. Où, comme un ivrogne, étudiant stupide pudiquement retourne ses poches – notre monde s’est fané devant Dieu. Quand elle vient m’accueillir, elle est gaie, sans maquillage, Est ce que les lignes vont apparaitre sur la feuille de papier que j’ai froissée et portée dans ma tête, comme dans une poubelle, croire en la noble pantomime – en sa beauté silencieuse? Lorsque les minutes deviendront les bras longs de la mort inéluctable, Comment allons-nous mesurer le temps? A quoi va t on jouer avec le vent et les nuages Seuls au milieu de l’hiver? au milieu de l’hiver? |
Что мне расскажет Родина моя с плывущими кусками на экране Любви замерзшей, вьюгой февраля, в пустой и темной пропасти зрачка по расширяющейся звездной пилораме? С водой технической, прокисшей в кране, в разбитом шприце тощего торчка, что в туалете просыпается, зевая, и смотрит на поля. |
Que me raconte ma patrie Avec des morceaux flottants sur l’écran De l’amour congelé de la tempête de neige de Février, Dans les pupilles d’une abîme sombre et déserte à la scieuse stellaire en expansion? Avec de l’eau, technique, aigre au robinet, Une seringue brisée d’un junkie maigre, Se réveillant dans les toilettes, bâillant, Et regarde les bords. |
Что мне расскажет нищая старуха на злом перроне, с полным котелком картошки сваренной – назойливая муха, под хамством мокнущая, как под кипятком? За поездом устало семенит – глазами, полными разлуки и труда, руками, верными прощению и ласке. – Сынки, еда… – чуть слышно говорит, – кому, сыночки, деточки, – беда.. |
Que me raconte une pauvre vieille femme sur le quai du mal, avec un gamelle pleine de pommes de terre bouillies est une mouche importune, se mouiller sous l’impolitesse comme sous l’eau bouillante? Derrière le train trottine d’un air fatigué – les yeux pleins de la séparation et du travail les mains, les mains fidèles au pardon et à la bonté. – Les gosses, la nourriture … – Dit doucement, – Pour qui, les gamins, petits enfants, – quel malheur .. |
Что мне расскажут эти города: многоэтажки, склады, чьи-то норы, одушевлённые граффити гаражи, И серые бетонные заборы? Унылая, неверная среда всех дней недели ловит поезда, что до смерти ей надоели. Окраин грязных этого покоя никто не ценит, верится с трудом, что столько поколений есть в крови сего надоя. Но там, где третий, рядом еще двое, И свечкой теплятся церквушка и роддом. Куда они все едут? Что влечёт нас в панорамах дальних, что в этих городах суицидальных, где каждый жест и чувство любят счёт? Где всё конечно, кроме пустяков, Что памятью особенно любимы. И хочется простить мне сопляков, в пространство бросивших: «НЕТ, НЕ РАБЫ МЫ!» |
Que me racontent ces villes: immeubles, entrepôts, terriers de quelqu’un, garages animés pars des graffitis, Et les clôtures de béton gris? Triste, incertain au milieu des jours de la semaine elle prend le train dont elle a mortellement marre. Les extrémités crasseuses de ce repos Personne ne les apprécie, c’est difficile à croire, qu’il y a tant de générations dans le sang de ce peuple. Mais là où il existe un troisième, à côté des deux autres, L’église et la maternité projettent une lueur de cierges. Où vont-ils tous? qu’est ce qui nous attire Vers des panoramas lointains, qu’est ce qui dans ces villes suicidaires, où chaque geste et sentiment aiment l’addition? Où sont-ils tous, à l’exception bien sûr des broutilles qui sont particulièrement chères à notre mémoire. Et je voudrais pardonner aux morveux, lançant dans l’espace: « NON, NOUS NE SOMMES PAS DES ESCLAVES! » |